Moisissures, murs pourris par l’humidité, infiltrations d’eau à proximité des câbles électriques… La salle de sports Namèche, à côté de la piscine de Molenbeek tombe en morceaux ! Les risques pour la santé de nos enfants sont nombreux: électrocutions, asthme, inflammations des voies respiratoires,… Un scandale! Un scandale alors même que l’Échevin des sports promet chaque année aux parents de rénover cette salle. Mais rien toujours rien! Pourquoi cela bloque❓ L’Argent❓ Depuis 3 ans, l’Échevin des sports, malgré ses multiples promesses aux familles et dirigeants de club, n’aurait pas réussi à trouver les 40 000 € manquants pour commencer les travaux!?! Aujourd’hui, les parents ont peur pour la santé de leurs enfants et en ont marre des promesses! Faisons bouger les choses ensemble! Regardez la vidéo, partagez la vidéo et venez au conseil communal du 21 février 2018 !
En quoi le sentiment de sécurité est-il un enjeu pour la santé des Bruxellois ?- Bruxelles Santé N°88
En quoi le sentiment de sécurité est-il un enjeu pour la santé des Bruxellois ? Santé et sécurité sont deux enjeux prépondérants dans les grandes villes dont on aurait tort de ne pas souligner l’interdépendance. Le lien le plus évident se fait entre santé mentale et sécurité, mais pour les femmes, en plus, il existe un lien direct entre sécurité dans l’espace public et exercice physique. Ainsi, à propos de la fréquentation des parcs publics, les récentes marches exploratoires de l’asbl Garance ont mis au jour les limites rencontrées et les stratégies d’évitement utilisées dans ces espaces propices aux loisirs. Les fonctions et la fréquentation des parcs par les Bruxellois varient en fait fortement selon le genre. Quand on est une femme, la durée passée sur place est considérablement réduite, notamment en raison de l’absence de toilettes publiques. La baisse de la luminosité ou l’aménagement en espaces enclavés renforcent le sentiment d’insécurité des femmes et la conviction intériorisée qu’il ne s’agit pas d’endroits « où elles doivent se trouver ». C’est ainsi que les jeunes filles, à partir de 10 ans, disparaissent peu à peu des parcs, abandonnant les activités sportives qu’elles y pratiquaient enfants. Les parcours santé ou les modules sportifs, car souvent placés en vis-à-vis des bancs publics, en privent les femmes d’un usage confortable. L’offre d’une activité sportive gratuite et de proximité échappe donc en partie aux femmes, ne laissant place qu’à la garde des enfants. La dimension de genre met en lumière une interdépendance concrète entre sentiment de sécurité et santé. Répondre à cette inégalité d’appropriation de l’espace public nécessite une prise de conscience collective, une (ré) appropriation quotidienne mais aussi une mise en œuvre toujours plus effective du gender mainstreaming initié depuis 2012 par la Région. Ceci afin de favoriser la santé de pas moins de la moitié des Bruxellois! Catherine Moureaux Présidente du Groupe PS au Parlement francophone bruxellois, Députée bruxelloise et au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles Cet article est paru dans Bruxelles Santé n°88 – Décembre 2017: http://questionsante.org
VIDEO – Prisons, justice, police: la mascarade d’un état fort
Ma participation à l’émission les experts sur Télé Bruxelles ce 14 mai 2016.