Communiqué de presse du PS de Molenbeek, 08/02/2016 485 agents, pas de quoi remplir le manque structurel à Bruxelles ! Le PS de Molenbeek a pris connaissance par voie de presse des grandes lignes du plan « canal » de Jan Jambon. Force est de constater que les 485 engagements d’ici à 2019 ne suffiront pas à remplir le cadre nécessaire pour la Région bruxelloise. Rien que pour la zone Bruxelles-Ouest, le chef de zone notait un manque d’effectifs de 125 unités au lendemain des attentats. Par contre, les missions de la police locale seraient étendues. Autrement dit, alors que le cadre ne serait pas rempli pour les tâches de base, de nouvelles prérogatives seraient confiées. La délégation à la police locale, avec quelles limites ? Le PS de Molenbeek relève également l’ambiguité du Ministre Jambon quant aux missions de chacun. La base de données centralisée – qui aurait déjà dû accompagner les fameuses « listes de suspects » par le passé – mettra dans un pot commun une série d’informations. Du moins la police locale devrait transmettre toutes les informations dont elle dispose à l’Intérieur. L’inverse sera-t-il vrai ? Comment ne pas s’inquiéter dans le futur d’un nouveau rejet de la responsabilité sur les entités locales, alors même qu’elles resteront vraisemblablement sous-équipées et sous-informées dans la lutte contre le radicalisme violent ? Une évaluation précise de ce qui a manqué dans le dispositif précédent aurait été utile afin de déterminer plus précisément où les efforts devaient prendre place. L’appel à une réponse d’ampleur qui soit aussi socio-économique. Enfin, le PS de Molenbeek demande au gouvernement fédéral d’ajouter un volet socio-économique à son plan pour Bruxelles. En effet, l’exclusion sociale constitue un terreau fertile qui facilite la tâche des recruteurs. Le PS de Molenbeek veut remettre à l’ordre du jour la discussion sur les dispositions en matière d’exclusion des allocations de chômage. Il exhorte l’exécutif de Charles Michel à, à tout le moins, prévenir les risques liés à une application trop mécanique de cette législation. Ainsi, dans les 8 communes concernées, voire dans l’ensemble de la Belgique, un moratoire d’un an sur les exclusions du chômage – hors refus d’un emploi convenable – pourrait aider à préserver un certain nombre de jeunes d’une rupture trop grande avec la société, facilement exploitable par les filières djihadistes. Si l’idée est bien de compliquer la tâche aux recruteurs, alors il faut rendre moins audible leur discours sur l’exclusion sociétale généralisée des jeunes dans certains quartiers.
La majorité MR-CDH-Ecolo ne peut pas faire de nouvelles économies sur le dos du CPAS!
Communiqué de presse du PS et du sp.a Molenbeek, 17 février 2016. Les Molenbeekois doivent pouvoir compter sur leur CPAS. C’est encore plus vrai en ces temps de crise sociale prolongée. Or, depuis le début de la législature, la commune fait porter une part de plus en plus grande des économies sur le CPAS. PS et sp.a tirent la sonnette d’alarme: le service aux Molenbeekois les plus fragiles est menacé! Des économies, à la limite du supportable. Dans un but d’économie, de nombreuses mesures ont été prises ces trois dernières années. Ainsi plusieurs pans d’activité du CPAS ont été supprimés et de nombreux projets ont été revus à la baisse ou abandonnés depuis 2012: la pharmacie sociale, le service Démarrage,… Mais le budget 2016 va plus loin. Quasiment plus de remplacement du personnel malade. Veto sur le remplacement d’ordinateurs tel que prévu dans le plan d’investissement triennal, mais aussi sur l’achat de cartouches d’encre et autres consommables! Impasse sur l’entretien du serveur central, véritable centre névralgique de l’activité des services d’aide aux citoyens! Il s’agit de mesures vexatoires qui n’ont qu’un impact budgétaire limité mais mettent en danger le service aux citoyens, en mettant une pression insupportable sur les épaules des services sociaux. Un budget 2016 totalement irréaliste Pour ce qui concerne le noyau dur de l’activité du CPAS, en 2015, 5269 revenus d’intégration sociale (RIS) avaient été attribués. Aujourd’hui, alors que la crise économique est installée et que les exclusions du chômage ont commencé avec force, seuls 4600 RIS sont inscrits en dépenses au budget 2016! Autrement dit, il sera forcément impossible de rester dans l’épure budgétaire, à moins de retirer des RIS… Que fera le CPAS? Le budget devra-t-il être revu dans tous les cas? Les conditions d’octroi seront-elles revues? Ou la commune paiera-t-elle le surplus? Un CPAS dépossédé de toute autonomie Depuis le début de cette législature communale le bureau permanent du CPAS a dû faire et refaire des plans d’économie. En se basant sur les objectifs fixés par la commune. A chaque fois il y a eu aller-retours CPAS-commune. A chaque fois, la bourgmestre a exigé que les décisions prises au CPAS soient revues. De facto le CPAS n’est plus autonome. Il y a là aussi un facteur d’épuisement des agents. Le défi des jeunes allocataires sociaux Enfin, il est un pan de l’activité du CPAS qui mérite toute notre attention aujourd’hui. Il s’agit de l’insertion socio-professionnelle des jeunes de moins de 25 ans. Le coeur de cible des recruteurs de DAESH. Nous regrettons bien évidemment que ces jeunes soient tombés dans le dernier filet de la Sécurité sociale. Mais nous pensons qu’ils doivent trouver au CPAS un soutien pour repartir à l’emploi. Or ce service du CPAS de Molenbeek prend en charge 1000 jeunes par an. C’est énorme! Cependant l’envers du décor, c’est qu’il y en a 1000 autres qui n’ont aucun suivi en insertion socio-professionnelle. Nous demandons à la commune: ne vaudrait-il pas mieux investir auprès de ces jeunes? Au CPAS, vu les missions et l’organisation spécifiques, majorité et opposition gèrent en général ensemble. Mais ce soir nous ne voterons pas le budget du CPAS pour la première fois depuis 28 ans. Nous ne pouvons pas nous taire. Nous ne pouvons pas continuer dans la cogestion. La majorité MR-CDH-Ecolo met l’outil CPAS au bord du gouffre. Ce sera sans nous. La majorité MR-CDH-Ecolo ne peut pas continuer d’appauvrir les plus fragiles et le service aux plus fragiles. Nous lui demandons de trouver d’autres pistes d’économie
Communiqué de presse du 17 février 2015
Communiqué de presse du 17 février 2015 En réaction à certaines informations parues dans la presse, je tiens à vous informer que j’ai effectivement réalisé une démarche vis-à-vis de la section PS de Molenbeek Saint Jean. Je suis consciente de l’intérêt politique que suscite l’éventualité de ma venue prochaine à Molenbeek. Cette question sera abordée lors de l’assemblée générale de la section PS de Molenbeek qui aura lieu ce mardi 24 février. Je me réjouis du fait que cette instance, où s’échangent les idées, donnera à tous les participants l’occasion de discuter de perspectives futures et projets rencontrant les besoins des molenbeekois. L’assemblée générale du PS molenbeekois est l’instance légitime pour répondre à ma proposition. Je la respecte trop pour m’exprimer avant que les débats n’y aient pris place et qu’une décision y ait été prise.
Elue au Parlement bruxellois! 5082 x merci.
Communiqué de presse Catherine Moureaux: 5082 voix de préférence, le meilleur score PS à la Région après celui des ministres sortants. Sixième sur la liste PS pour la Région de Bruxelles-Capitale avec le slogan “ le coeur à gauche”, Catherine Moureaux a obtenu 5082 voix de préférence pour ces élections après avoir mené une campagne très active sur le terrain. Actuellement conseillère communale à Schaerbeek et députée bruxelloise sortante après une législature bousculée, il s’agissait de sa quatrième campagne électorale. “Je suis très touchée de la confiance que les citoyens m’accordent. Je perçois des attentes énormes par rapport à ma candidature. Avec 2300 voix en 2009 en tant que 5ème suppléante, j’espérais, sans trop y croire, obtenir le double cette fois-ci. Passer la barre des 5000 voix, c’est énorme! » Philippe Moureaux, figure emblématique du paysage politique belge, ancien bourgmestre de Molenbeek et sénateur sortant a apporté son soutien à Catherine durant cette campagne, surtout à Molenbeek-Saint-Jean, où celle-ci a enregistré, avec surprise, le quatrième meilleur score sur la commune, avec 1385 voix de préférence. “L’accueil de la population à Molenbeek était particulièrement bon. La configuration politique actuelle ne plait pas du tout aux habitants, il y a beaucoup de déception et de regrets. La demande du retour d’un Parti Socialiste fort, à l’écoute des citoyens, était omniprésente. Les résultats parlent d’eux-mêmes.” Quant à la suite des négociations et la formation des différents gouvernements, Catherine Moureaux se dit confiante quant à la participation du PS. “Nous avons gagné les élections! Les citoyens francophones ont montré leur envie d’une Belgique unie, mais aussi qu’ils voulaient qu’on se batte pour le maintien des acquis sociaux et de la sécurité sociale! Cela passe par une participation gouvernementale du PS d’après moi, avec des accords de gouvernement solidement ancrés à gauche. »