Catherine Moureaux (40 ans) est tête de liste à Molenbeek pour le Parti socialiste aux élections communales du 14 octobre. En tant que maître d’enseignement à l’Ecole de santé publique de l’ULB, le médecin généraliste de formation a eu l’occasion d’analyser la pénurie de généralistes bruxellois et le forfait des maisons médicales. D’autres dossiers lui tiennent à coeur : le soutien à la première ligne, la qualité de la prise en charge en maison de repos, l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite… « La santé est souvent fort négligée au niveau communal tant dans les déclarations politiques que dans les bilans », regrette Catherine Moureaux. « Or, la commune peut presque tout faire. Elle a beaucoup de leviers pour activer des politiques de santé à condition de s’en saisir. Ce n’est pas du normatif mais du terrain et de la pratique. Il faut mettre les mains dans le cambouis pour améliorer la santé des gens. » La candidate bourgmestre estime que le niveau communal doit soutenir le réseau des professionnels de soins, entre autres dans ses relations avec le CPAS. « Il faut pouvoir assurer aux personnes les plus précarisés une bonne collaboration entre le pôle social (le CPAS) et le pôle santé (la première ligne). Aujourd’hui, cette communication n’est pas toujours aisée à Molenbeek. Nous préconisons la création d’une ligne téléphonique directe ou la désignation d’un agent communal qui soit dédié à la relation à la bonne communication avec les professionnels de la santé. » L’enseignante en santé publique est convaincue qu’au niveau communal il est tout à fait possible de viserla santé dans toutes les politiques (le fameux HiAP anglo-saxon) et de faire de la promotion de la santé. Les écoles communales peuvent être un vecteur de promotion et de prévention de la santé mais Catherine Moureaux considère que ce circuit présente « des avantages majeurs et des inconvénients redoutables « . Donc à manier avec précaution. A la limite de la pénurie Le Dr Moureaux considère que la commune de Molenbeek est à la limite d’une situation de surcharge de travail pour les généralistes de la commune mais que la majorité des MG sont tout à fait accessibles aux Molenbeekois. » Il y a une barrière financière à l’entrée aux soins, mais je ne ressens pas, au contact de mes citoyens, qu’il a un problème de pénurie médicale. Il est par contre plus difficile d’obtenir que les soignants se déplacent à domicile ou de les voir rapidement parce qu’il y a une surcharge de travail. » Récemment une nouvelle maison médicale s’est ouverte dans le centre historique de la commune. » Elle est l’embryon du premier centre intégré de Bruxelles « , explique Catherine Moureaux, » regroupant plusieurs associations (l’asbl Lama, l’asbl D’ici et d’ailleurs…) La commune doit mettre l’infrastructure à disposition de ce projet extrêmement novateur. Ce support permettrait de remettre la première ligne au centre du système. » La tête de liste socialiste rappelle que Molenbeek n’est pas actionnaire d’un hôpital et que les habitants doivent se rendre dans les autres communes pour être hospitalisés. » Les services de garde de médecine générale actifs à Molenbeek permettent aux patients de ne pas devoir se rendre exclusivement aux urgences hospitalières. » La député bruxelloise se défend de vouloir privilégier les maisons médicales – même si elle a personnellement travaillé dans ce type de structures pendant des années. « Ma proposition d’améliorer la coordination entre les soignants et le CPAS concerne principalement les médecins isolés, qui ont encore plus besoin de ces services que les maisons médicales qui elles peuvent faire appel à du personnel administratif interne pour connaître le statut social d’un patient ou lancer un signal d’appel par rapport à des problèmes de facture, de logement…. « Le Dr Moureaux estime que la commune doit aiguiller les patients vers la première ligne de soins. « Les soignants doivent se sentir soutenus et valorisés par la personne en charge de la santé au niveau communal. S’ils peuvent mieux s’organiser, les files d’attente seront moins longues et les patients se tourneront davantage vers la première ligne. La commune doit également faire la publicité de la première ligne en organisant des campagnes de promotion auprès des citoyens, entre autres, lors des permanences sociales. Il faut aussi, au niveau fédéral, se battre au niveau des coûts des soins : instaurer les tiers payant automatique, réduire le ticket modérateur tout en valorisant l’honoraire… Trop de patients vont encore aux urgences parce qu’ils pensent, à tort, qu’ils ne recevront pas la facture. « La candidate pointe un autre grand problème à Molenbeek, celui de la mobilité. « De nombreux intervenants ont déjà trouvé des solutions : se déplacer à vélo ou à pied, réduire le nombre de visites à domicile… Le problème est plus aigu dans le centre historique et le soir. La commune doit faire davantage de publicité pour le système qui permet aux soignants de stationner devant les garages. Il est très peu utilisé à Molenbeek. Il faut organiser une campagne de sensibilisation des habitants pour leur faire connaître et utiliser ce dispositif. C’est important pour les personnes âgées, nombreuses dans notre commune, qui ont souvent besoin de soins à domicile. « Réintroduire la police de proximité Quant aux problèmes de sécurité, la candidate bourgmestre estime que les pharmaciens sont davantage concernés par cette problématique que les médecins. « Certains pharmaciens ont carrément décidé de quitter leur officine en raison de l’insécurité et de s’installer ailleurs. Il faut pouvoir utiliser les caméras installées à proximité des pharmacies pour pouvoir les surveiller. Nous nous sommes battus pour cela durant cette législature. C’est capital pour réassurer ces professionnels. Nous devons aussi redévelopper une police de proximité. La majorité actuelle, menée par Françoise Schepmans (MR), a raté une occasion, lors de la négociation du Plan canal avec le ministre de l’Intérieur, Jan Jambon. La commune a reçu des policiers supplémentaires mais a accepté des missions supplémentaires. Ce plan est une fausse bonne nouvelle pour Molenbeek. Il a empiété sur les capacités en police de proximité. Il faut plaider pour le retour de la police de
A Molenbeek, Françoise Schepmans doit-elle remercier Philippe Moureaux ? – Article Le Vif du 19/09/2018
Que des projets d’une ancienne majorité voient le jour sous une autre, c’est légion. Mais que ces mêmes projets deviennent le bilan d’une majorité en place, voilà une chose plutôt étrange… C’est pourtant la sensation que Le Vif L’Express a tiré en lisant le bilan de la majorité molenbeekoise, MR-cdH-Ecolo, qui met en avant notamment la construction de places dans les écoles, l’augmentation des places de crèches, une plus grande propreté ou une sécurité renforcée parmi ses réussites. Chaque année, les communes doivent publier un bilan, un rapport. C’est une obligation légale. Ces rapports sont accessibles au public et publiés sur le site internet de la commune. En comparant ces informations avec les bilans de l’ancienne et de l’actuelle majorité molenbeekoise, certaines avancées laissent toutefois perplexes. Ainsi, en matière du nombre de places en crèches, celui a a plus que doublé en six ans, se félicite la majorité. Or, le rapport communal 2011-2012 annonçait déjà la création de 298 nouvelles places d’accueil de la petite enfance dans le cadre des contrats de quartier. Pour l’offre scolaire, celle-ci a sensiblement augmenté, avance aussi la majorité. Les écoles communales comptaient 5200 élèves en 2012. Ce chiffre est passé à 5800 en 2017 et dépassera 6000 à l’avenir. Dans les faits, force est de constater qu’un bon nombre de ces nouvelles places étaient annoncées par l’ancienne équipe, à l’instar de celles de l’école fondamentale de la rue de Bonne (458 places) ou l’extension de l’école Tamaris, tel qu’on le découvre dans le rapport communal 2011-2012. De même, les deux nouvelles écoles secondaires Karreveld et Maritime (soit 1500 places) ne sont pas uniquement une réalisation de la commune de Molenbeek, mais nées de la volonté de parents d’élèves mobilisés qui ont su trouver l’appui de l’ULB ou de la commune de Berchem-Saint-Agathe pour aboutir à la création de ces établissements. « Nous avons été une majorité de mise en ordre, tant sur le plan financier et administratif », rappelle la bourgmestre MR, Françoise Schepmans. « Bien évidemment, une série de classes ont été prévues sous l’ancienne législature, et nous avons veillé à les réaliser et à y apporter souvent des améliorations comme l’immersion linguistique en néerlandais. Mais on a continué à ouvrir de nouvelles classes, et à le faire à tous les niveaux, comme avec la création de l’école maternelle La Petite Flûte enchantée, projet entièrement mené sous cette législature. Aujourd’hui, la situation est stabilisée au niveau du maternelle et du primaire. C’est là l’essentiel… », explique-t-elle. « Nous avons eu de grandes difficultés financières au début de cette législature, en utilisant des fonds propres parce que les subsides n’arrivaient pas alors qu’ils étaient annoncés. Je ne remets pas en cause les projets du passé. La commune a dû emprunter 36 millions d’euros pour couvrir ces projets », souligne Jan Gypers, échevin en charge du développement urbain. « Par la suite, on a tout fait pour qu’un nombre de projets soit le plus subsidié possible, de façon à ce que le recours aux fonds propres de la commune soit le plus limité. Maintenant, on peut se relancer à travers de nouveaux projets comme des contrats de quartiers, comme celui initié à la Gare de l’Ouest « renchérit-il. Au niveau de la propreté, la commune se félicite que 4000 tonnes de déchets sont récoltés par an dans les rues. Or, cette récolte de déchets était déjà organisée par l’ancienne majorité. Et des chiffres, bien plus importants, sont repris dans le rapport communal 2011-2012 avec un total de 4655 tonnes de déchets. Dans le rapport communal 2016-2017, établi par la majorité actuelle, on y lit qu’un total de 3458,96 tonnes de déchets, toutes natures confondues, ont été ramassés. « Effectivement, on n’a pas réglé le problème de la malpropreté à Molenbeek, mais on a considérablement diminué le nombre de dépôts clandestins », insiste Olivier Mahy, échevin en charge de la propreté publique. « Entre 2012 et 2017, ce nombre a diminué de 10 %, en mettant à néant des endroits récurrents de dépôts clandestins. Le Collège a dépensé énormément d’argent en matière d’équipement. On a mis en place aussi une nouvelle politique de répression avec un réseau de caméras mobiles qui ont permis en moins d’un an de faire 320 PV, rapportant à la commune près de 80000 euros. On est arrivé à une situation normale de malpropreté. On revenait de loin », confie-t-il. Autre sujet, celui de la sécurité. Des effectifs du personnel de police ont ainsi été renforcés, avec 926 personnes en 2018, avance la majorité. Or, dès 2012, le cadre organique de la police était déjà rempli à 99,5%, mais avec, à l’époque, 851 collaborateurs. Le rapport 2012 de la zone de police de Bruxelles-Ouest notait que « le cadre organique de 851 collaborateurs n’a jamais été aussi bien rempli qu’en 2012. Ceci s’explique essentiellement par les places réservées par notre zone de police dans les écoles de police (…) Au total, 124 personnes nous ont rejoints en 2012. » Jusque fin 2015, avant les attentats, aucun changement. Dans la rapport de cette année-là, on y lit que « l’effectif du personnel de la zone de police de Bruxelles-Ouest comptait 886 membres, soit une légère augmentation du cadre du personnel effectif par rapport à 2014. Si nous examinons le cadre réel du personnel, nous constatons un statu quo ». Les augmentations n’apparaissent qu’après ceux-ci et viennent d’autres niveaux de pouvoir, et non de la commune directement. Dans le cadre du plan Canal, la zone a obtenu en effet un renfort de 50 policiers. « La dotation communale de la police est passée de 17 à 22 millions d’euros ces dernières années, malgré nos difficultés financières pour compléter le cadre », se justifie la bourgmestre. « Le cadre organique rempli serait de 1010 personnes, on est à 926. Mais on trouve difficilement des policiers prêts à s’investir dans notre zone de police. C’est un vrai problème, et il n’est pas propre à cette zone de police », conclut-elle en mettant en avant une baisse de la criminalité de 2012 à 2017 de 19 % à Molenbeek. Pierre Jassogne Journaliste Le Vif/L’Express 19/09/2018
33 projets phares pour Molenbeek – Votez la liste PS-sp.a
Chère Molenbeekoise, cher Molenbeekois, Le 14 octobre aura lieu une élection décisive pour notre commune. Je vous demande de soutenir le projet socialiste pour Molenbeek. Ma conviction profonde: nous sommes tous voisins, nous devons prendre soin les uns des autres, et nous n’avancerons qu’ensemble. Unis face à la stigmatisation actuelle de notre municipalité. Unis face à nos difficultés communes. Car nous partageons, nous tous les Molenbeekois, des besoins urgents et importants: un avenir pour nos enfants, du respect pour nos aînés, des rues propres, des espaces verts accessibles, de l’emploi et de la formation, ainsi qu’un soutien à la parentalité pour nos pères et mères de famille, du logement décent et des politiques sociales fortes. Molenbeek ne pourra se relever et profiter de l’élan de sa belle jeunesse qu’avec une équipe compétente, passionnée, à l’écoute et respectueuse de tous! Vous pouvez retrouver les 330 propositions de notre programme sur psmolenbeek.be Voici ci-dessous nos 33 mesures phares. Bonne Lecture! 1. Penser local, local, local!!! Soutien aux artistes, aux sportifs, aux associations, aux commerçants, à l’emploi des travailleurs: Molenbeek c’est 100.000 voisins qui doivent s’entraider! 2. Remettre en place un service de médiation indépendant (ombudsman), chargé de régler les litiges avec les services communaux. 3. Améliorer le vivre-ensemble par un meilleur respect sur la voie publique et une action renforcée contre la discrimination; Enseignement et jeunesse 4. Soutenir et renforcer les enseignants et les directions d’école pour améliorer la qualité de l’enseignement, et renforcer le soutien à la parentalité; 5. Travailler à rendre l’école gratuite (notamment: prix des sorties scolaires plafonnés, garderie du midi gratuite) ; 6. Créer des places supplémentaires pour que chaque enfant ait une école de qualité proche de chez lui; 7. Développer une étude dirigée gratuite dans chaque école; 8. Stimuler le bilinguisme actif de nos enfants afin de renforcer leurs chances sur le marché de l’emploi; 9. Pousser au développement d’un pôle d’enseignement supérieur à la Gare de l’Ouest ; 10. Lancer le Projet « 1000 jobs students » : des emplois étudiants et des stages dans les services de la commune et en entreprise ; 11. Offrir des lieux d’épanouissement aux jeunes: une maison de jeunes ou un centre culturel dans chaque quartier; 12. Ouvrir des lieux de blocus durant la période des examens ; Aînés 13. Multiplier les espaces de rencontre et soutenir les projets intergénérationnels; 14. Créer la mise en place de services administratifs décentralisés et « à domicile» ; 15. Recréer la brigade seniors afin de veiller à la sécurité des aînés dans les quartiers et les lieux de vie ; 16. Développer les services d’aide à domicile et les interventions visant les adaptations du logement pour que les aînés puissent rester dans leur logement; Économie, emploi et politique sociale 17. Instaurer une concertation permanente avec les commerçants sur les actions et incitants qui pourraient améliorer le dynamisme commercial ; 18. Mettre en place une politique structurelle de la commune pour mettre en relation les Molenbeekois demandeurs d’emploi avec les employeurs locaux et des communes avoisinantes; 19. Développer un service local de médiation de dettes à part entière Espace public et sécurité ; 20. Redéployer une police de proximité disponible et orientée vers le citoyen; 21. Traiter systématiquement les « points noirs » en matière de sécurité routière par tous les moyens; 22. Renforcer la présence de la nature dans tous les quartiers et revaloriser nos espaces publics avec les habitants (par exemple à la Duchesse, Beekkant, Mennekens ou Libérateurs) ; 23. Remettre sur pied un service communal de récolte d’encombrants, et créer une équipe d’urgence « dépôts clandestins » ; 24. Créer de nouvelles places de parkings, de préférence en souterrain, afin de réduire la pression automobile, libérer de l’espace et réserver le stationnement aux habitants ; 25. Réduire le trafic de transit, aménager une zone 30 généralisée sauf grands axes et doubler le nombre de pistes cyclables; 26. Sécuriser les abords et établir un plan « mobilité douce et air pur » pour chaque école; Handicap 27. Atteindre un taux de 3% d’emplois de personnes en situation de handicap dans toutes les institutions de la commune; Logement 28. Créer une maison du logement, véritable guichet unique en matière de logement; 29. Construire et rénover davantage de logements publics (en prévoyant suffisamment de logements adaptables aux ainés et aux PMR ); 30. Mettre à disposition davantage de logements de transit afin de répondre rapidement à l’urgence sociale; Loisirs 31. Remettre sur pied un parcours d’artistes afin de faire connaître nos talents; 32. Créer une Cité Olympique sur le site Namèche-Stade Goethals destinée à faire rayonner Molenbeek et créer de nouvelles vocations ; 33. Travailler à réduire les coûts d’affiliation à tous les sports (de vrais chèques-sport notamment). Le 14 octobre, pour plus de justice, plus de solidarité plus de respect, choisissez la liste 5 ! Choisissez la liste PS sp.a., choisissez la liste emmenée par Catherine Moureaux! 100% Voisins • 100% Fiers • 100% Molenbeekois ! Soutenez-nous!
Lettre aux Molenbeekois(es)
Molenbeek, Chères Molenbeekoises, Chers Molenbeekois, Depuis plus de deux ans, je parcours tous les quartiers de Molenbeek. Et vous me parlez de notre commune, riche de sa diversité et de ses particularités. Ainsi, j’ai pu visiter bon nombre d’associations, j’ai croisé de très nombreux citoyens, engagés au service de leurs voisins ou de leur rue. Je vous ai écouté, avec l’oreille attentive du médecin que je suis, sur vos difficultés et vos attentes légitimes. J’ai noté les problèmes très concrets qui rendent la vie difficile au quotidien: les médicaments plus chers, les discours de haine plus présents, le coût de l’école qui augmente, les chauffards, les dépôts clandestins, … J’ai compris et je partage vos coups de gueule sur ce qui n’a pas été fait et qui devrait être envisagé très rapidement pour améliorer notre commune, pour lui rendre la place qu’elle mérite. Aujourd’hui, j’en suis convaincue : Molenbeek est courageuse, Molenbeek est une battante ! Et c’est vous, ses citoyens, qui lui donnez sa force ! Parfois portée par la colère, mais le plus souvent portée par l’envie de construire un meilleur avenir pour nos enfants, nos ainés, nos quartiers, notre Molenbeek, votre énergie est extraordinaire! Je souhaite fédérer et renforcer toutes ces énergies, pour garantir ensemble l’émancipation de chaque Molenbeekois(e) dans la réalisation d’un avenir commun apaisé et épanouissant ! C’est mon objectif ! Et j’en suis convaincue : cette ambition passe aussi par une encore plus grande participation citoyenne et associative. Tous les citoyens doivent pouvoir trouver leur place à Molenbeek! Tous les Molenbeekois doivent pouvoir s’y épanouir, y grandir, y construire leur famille. Le programme politique que nous écrivons porte cette ambition à travers toutes ses propositions. Intéressé(e)? : https://psmolenbeek.be/programme/ Au plaisir de nous rencontrer. Dr Catherine Moureaux Députée Candidate-bourgmestre du PS et du sp.a Liste5
PHOTOS – AG du 7 mars 2018 de la section PS de Molenbeek
Photos de notre assemblée générale du 7 mars 2018. Une soirée consacrée à l’actualité politique molenbeekoise que j’ai animé avec les mandataires molenbeekois. On y a parlé : – Des nos rencontres avec les locataires du logement social et des problèmes auxquels ils sont confrontés actuellement; – De la motion « visites domiciliaires » que nous avons portée au conseil communal; – De la triste saga de la salle de sports Namèche. Beaucoup de monde et des débats très riches. 100% voisins, 100% fiers, 100% Molenbeekois!
Ils feront 2018: Catherine Moureaux veut «prendre le maïorat»
Article publié dans Lacapitale le 4 janvier 2018 par Isabelle Anneet et photos de Jules Toulet Interview: « L’objectif est de prendre le maïorat » Catherine Moureaux visera la reconquête de Molenbeek aux élections communales En 2018, Catherine Moureaux a coché, en rouge, le mois d’octobre dans son agenda. À l’occasion des élections communales, elle tentera de ramener son parti dans une majorité et visera le maïorat. L’année 2018 sera importante et intéressante pour Catherine Moureaux. Depuis son emménagement à Molenbeek il y a un peu plus de deux ans, la fille de Philippe Moureaux, maïeur pendant 20 ans, aura à cœur de ramener son parti, le PS, dans une majorité et pourquoi pas de conquérir le poste de bourgmestre. « L’objectif est de repartir à la gestion de cette commune et, si on est suffisamment porté par les habitants, de prendre le maïorat. J’ai un excellent accueille sur le terrain. J’ai bon espoir pour que ce soit une vague rouge sur la commune en octobre 2018 », avance la cheffe de file des socialistes molenbeekois. Et le travail ne va pas manquer en 2018 pour atteindre cet objectif. « Dès mon arrivée, j’ai commencé à travailler Molenbeek. L’élection est forcément un projet avant tout. Je m’inscris complètement dans l’idée que les citoyens doivent se réapproprier la chose publique. Ma volonté est de construire le projet autour des habitants et on va les inviter à co-construire notre projet. Dans chaque quartier, nous allons organiser une assemblée générale de quartier pour entendre les besoins des citoyens. Il y a des besoins transversaux mais également des besoins spécifiques par quartier et nous devons y être attentifs. Cela va nous occuper les trois premiers mois de l’année », souligne Catherine Moureaux. « Pour la liste, nous allons avoir un comité des sages, c’est-à-dire des non-candidats que nous aurons choisis ensemble qui devront faire une proposition de liste. Il n’est pas question que des rivalités interpersonnelles viennent mettre à mal le projet. Le plus important est le projet, le programme pour Molenbeek », précise-t-elle. Sur le plan personnel, Catherine Moureaux a trouvé « une baby-sitter stable » pour s’occuper de ses enfants pendant la campagne. «J’ai dû me refaire un réseau à ce niveau-là en arrivant à Molenbeek.» Conseillère communale à Schaerbeek de 2012 à 2015, Catherine Moureaux a choisi Molenbeek. Deux ans plus tard, la section PS de Schaerbeek est en perdition avec plusieurs départs et le retrait de la vie politique annoncée pour 2019 de Laurette Onkelinx. Des regrets ? « Je ne suis pas quelqu’un qui regrette. Je n’ai jamais eu l’impression d’être dans ce registre. J’ai voulu, en venant, assurer à ma famille un bon niveau de vie et c’est le cas. Nous sommes très contents où nous sommes. Et politiquement parlant, porter le projet socialiste à Molenbeek, était devenu une évidence. Les gens témoignaient du fait qu’ils voulaient me voir haut à la commune de Molenbeek », réagit-elle. « Ce qui me plaît à Molenbeek, c’est la chaleur des gens. C’est une commune très chaleureuse. J’aime aussi la diversité. Il y a de tout dans cette commune. » À Molenbeek, le nom Moureaux est également bien connu de par son père qui a occupé la plus haute fonction politique dans la commune pendant 20 ans. Un atout ou un handicap, Catherine estime que c’est un peu les deux. « À certains endroits, cela va m’aider. À d’autres, cela va me rendre les choses plus difficiles. Je suis quelqu’un de différent. Il y a 40 ans de différence entre nous. On est différent mais en même temps au niveau idéologique, il y a une forme de continuité. » Les partis présents au conseil communal de Molenbeek sont nombreux. Si Catherine Moureaux espère rejoindre une majorité, elle devra s’allier avec certains d’entre eux. Alors une préférence ? « C’est compliqué. Naturellement, on pourrait avoir beaucoup d’affinités avec Ecolo mais la gestion actuelle de la commune sur certains sujets m’inquiète énormément. Je ne sais plus où ils sont. C’est compliqué. Et puis le cdH qui a commencé à expliquer que ce serait sans le PS, ça ne vient pas de moi mais d’eux. Je ne comprends pas très bien. Il y a des aspects chez DéFI qui m’intéressent beaucoup. Leur manière de présenter la gestion publique est proche de celle que j’ai comme le fait de respecter les fonctionnaires et d’avoir une évaluation des politiques publiques ainsi qu’une grande rigueur au niveau éthique. Il reste ensuite le bloc Liste du bourgmestre qui est un bloc MR avec lequel j’ai peu d’affinités programmatiques et qui pourrait potentiellement demain être difficile à contourner. Donc je ne veux pas faire d’exclusive », souligne Catherine Moureaux. En début d’année, c’est l’occasion de prendre de bonnes résolutions. « Les années où j’en ai pris, c’était à la dernière minute. L’année passée, je n’en ai pas prises. Cette année, je m’oriente peut-être vers l’idée de me remettre au sport », sourit-elle. « Je souhaite aux Molenbeekois pour 2018 de la passion, de l’émancipation, de la joie, de la fierté, du respect et une bonne santé. Cela fait beaucoup mais ils méritent tout ça », conclut Catherine Moureaux.
Schepmans-Moureaux: duel de femmes pour les élections 2018 à Molenbeek
Article RTBF –Barbara Boulet Publié le jeudi 12 octobre 2017 La législature n’aura pas été de tout repos pour la commune bruxelloise de Molenbeek. Montrée du doigt jusqu’à l’autre bout de la planète, la commune est accusée d’avoir été une terre d’accueil pour jeunes radicalisés. Ce qui lui a valu d’être assiégée régulièrement par les caméras et les micros du monde entier. Résultat: la nouvelle bourgmestre Françoise Schepmans (MR) et son équipe MR-Ecolo-CDH (le PS de Philippe Moureaux ayant été rejeté dans l’opposition après 20 ans de maïorat) ont vécu au rythme de l’actualité terroriste. Au détriment des enjeux locaux ? Quel bilan revendique la majorité ? Selon l’équipe de Françoise Schepmans, la législature mouvementée n’a pas empêché d’avancer. Des écoles ont été ouvertes, d’autres agrandies, des logements publics ont été créés, une vraie politique pour les jeunes de 16 à 25 ans a été mise en place. Et surtout, dit-on au cabinet de la Bourgmestre MR, les finances communales ont été remises sur les rails. L’actuelle majorité accuse l’équipe précédente de Philippe Moureaux (dont faisait pourtant partie le MR), d’avoir vécu bien au-delà de ses moyens (une version contestée par l’opposition), et d’avoir laissé des comptes peu clairs. Il aura fallu près d’une demi-législature pour y mettre un peu d’ordre, explique le cabinet de Françoise Schepmans. Résultat: alors qu’en 2014, la commune affiche un déficit budgétaire de 14 millions d’euros, elle est aujourd’hui en équilibre. Un redressement qui s’est fait au prix d’un solide régime financier: en 2015, Molenbeek est placée sous tutelle régionale, dans le cadre d’un plan d’assainissement. Mais la plus grande avancée de ces dernières années, à en croire l’équipe en place, ne se mesure pas en chiffres ou en réalisations de projets. « A Molenbeek, disent plusieurs élus (y compris de l’opposition), la parole s’est libérée. Au conseil communal, dans l’administration et même dans la rue, le dialogue a repris et le respect mutuel est revenu. Philippe Moureaux était omniprésent, explique un échevin. Son départ a créé une période de chaos. Aujourd’hui, la sérénité est revenue.Il aura fallu presque le temps d’une législature. » Quels reproches formule l’opposition? » Cette équipe coupe merveilleusement bien les rubans« , ironise la nouvelle cheffe de file du parti socialiste, Catherine Moureaux, fille de l’ancien bourgmestre, tout fraîchement arrivée de Schaerbeek. Mais honnêtement, beaucoup de travail avait été réalisé en amont ». Avec le sp.a (les partenaires de 2012), les socialistes regrettent le manque de projets concrets, réalisés ou planifiés par l’équipe de Françoise Schepmans. Ce manque de projets témoignerait en réalité d’un manque de vision à long terme. Autre grand regret de l’opposition, tous partis confondus: la bourgmestre n’est pas parvenue à lever de fonds européens, fédéraux ou régionaux pour soutenir les réalisations communales, comme les contrats de quartier. Un apport potentiellement important: « Philippe Moureaux faisait ça très bien, explique le conseiller sp.a Jef Van Damme. Françoise Schepmans est pourtant députée fédérale, elle pourrait se servir de ce levier. Que son cumul de mandats serve au moins à quelque chose! Même pour le plan canal, elle aurait dû obtenir davantage, se battre pour un refinancement structurel de la zone de police ». L’opposition pointe encore le fiasco dans le dossier de l’occupation du stade communal Edmond Machtens: un fiasco au détriment des jeunes de la commune. « Quel amateurisme« , regrette Michaël Vossaert pour le parti DéFI. DéFI qui regrette par ailleurs la politique fiscale menée aujourd’hui à Molenbeek (« Il ne faudrait pas faire fuir la classe moyenne« ) et parle généralement d’un bilan de législature mitigé. Au contraire, le conseiller communal PTB de Molenbeek, Dirk de Block, parle de 6 années noires pour les inégalités sociales. Il prend en exemple l’instauration des garderies payantes dans les écoles et le nombre en baisse de logements sociaux occupés. Qui se voit Bourgmestre en 2018 ? A Molenbeek, le prochain bourgmestre n’y pense pas le matin en se rasant. Car le prochain Bourgmestre sera très probablement une femme. Françoise Schepmans a bien sûr des chances de rempiler: en 2012, sa liste libérale talonnait la Liste du Bourgmestre sortant (son score personnel n’était d’ailleurs pas si éloigné de celui de Philippe Moureaux) et sa récente visibilité pourrait lui faire gagner des voix. Mais il n’est pas non plus impensable que Catherine Moureaux la chasse. En tout cas, elle y songe (« Je suis prête à assumer cette responsabilité »), et la liste socialiste était jusqu’ici en tête à Molenbeek. Le sera-t-elle encore ? C’est évidemment la question. Le nom Moureaux peut-il ramener le PS au pouvoir ? Au sein de la locale du parti, l’arrivée à Molenbeek de Catherine Moureaux en aura bien crispé l’un ou l’autre, mais dans l’ensemble, on peut dire que la greffe a pris. De toute façon, pas le choix: il fallait une tête de liste solide pour combler le départ de l’homme populaire de Molenbeek, et avancer soudé pour faire face aux affaires qui ont affecté l’image du parti socialiste. Vis-vis de la population, l’enjeu est plus délicat: comment séduire les nostalgiques de l’ancien bourgmestre, sans faire fuir ceux qui attendent une rupture? Catherine Moureaux a bien compris ce double enjeu. Elle se dit à la fois héritière de son père sur le plan idéologique, mais insiste sur la différence de génération politique. Vers une alliance MR-PS ? N’en déplaise aux instances des partis, l’alliance socialiste-libérale n’est pas exclue à Molenbeek. D’une part parce qu’aucune des deux têtes de liste ne la rejette d’emblée. Et d’autre part, parce que la bourgmestre en a sans doute un peu marre d’avoir une opposition au sein de sa propre équipe. Le CDH, mais surtout Ecolo, lui font – c’est vrai- un peu la vie dure. Sans compter que la majorité reste un peu étriquée arithmétiquement parlant. Une meilleure assise au conseil communal serait plus confortable. Autres coalitions possibles ? Officiellement, pour la bourgmestre et son équipe, si les résultats des élections le permettent, un statu quo est le scénario privilégié (« question de stabilité »). Mais les partenaires Ecolo et CDH ont été très gâtés, en terme de compétences au
Molenbeek: Le projet radicalisme de Jambon qui pose question!
Article publié dans la DH du mercredi 04 octobre 2017 Le ministre de l’Aide à la Jeunesse Rachid Madrane (PS) a été interpellé mardi sur un projet de lutte contre le radicalisme.« Il apparaît clairement qu’il s’agit de ‘ contourner ’ le tissu associatif local, peu disposé sans doute à participer à un système de collaboration, de partage d’informations, totalement intégré avec les acteurs judiciaires et policiers. Connaissant un peu le travail associatif de quartier, je ne peux que m’interroger sur la capacité de travail avec les populations d’une ASBL ‘ greffée ’ ainsi sur un terrain dont chacun saura qu’elle a une mission de signalement », a indiqué mardi le ministre de l’Aide à la Jeunesse Rachid Madrane (PS) en Fédération Wallonie-Bruxelles, au sujet d’un projet de lutte contre la radicalisation à Molenbeek lancé prochainement à l’initiative du ministre de l’Intérieur Jan Jambon (NVA). C’est ce que le socialiste a notamment indiqué mardi en Commission parlementaire, interrogé sur le sujet par la députée Catherine Moureaux (PS). « Mes services ou moi-même n’ avons été en rien concertés, ni en ce qui concerne l’initiative, ni, conséquemment sur le choix de l’ASBL » , lui a encore déclaré le ministre. Un subside de 100.000 € a été octroyé en juillet dernier par le SPF Intérieur à l’ASBL anversoise We Love BXL via la commune de Molenbeek, pour une expérience-pilote dans le cadre de la lutte contre le radicalisme violent, rapportait, mardi passé, Sudpresse. L’ASBL lauréate est présidée par l’Anversoise de l’année 2011, Sihame El Kaouakibi, et a été créée en juillet dernier, soit à peine quelques jours avant l’octroi du fameux subside. « Quand on sait les difficultés auxquelles est actuellement soumis le secteur associatif et quand on sait que nombre d’associations attendent des années de travail avant d’avoir une reconnaissance ou un subside des pouvoirs publics, on ne peut qu’être interpellé par ces trois jours » , insiste Catherine Moureaux, également cheffe de file PS à Molenbeek. Pour la parlementaire, les conditions d’octroi troubles et le fait que c’est une Anversoise, qui reconnaît elle-même ne rien connaître de Bruxelles, qui ait été choisie sans le moindre appel d’offres, ne sont pas les seuls problèmes. « D’après la convention, on a donc une ASBL privée qui aurait accès aux données de la police sur les jeunes radicalisés ou en voie de l’être, qui serait chargée de faire des listings et qui serait chargée de ficher les jeunes ‘en voie de l’être’ « , pointe l’élue PS. Contacté mardi pour un commentaire, le cabinet de Jan Jambon était injoignable. Julien Thomas
« Si je monte à Molenbeek, je reste à Molenbeek. Pas de cumul pour moi ! » – Ma rentré politique sur BX1
Moureaux renforcée au PS Molenbeekois
Article paru dans la dernière heure du lundi 14 mars: Moureaux renforcée au PS Molenbeekois Ce week-end, les sections locales PS ont élu leur président. Catherine Moureaux sort renforcée à Molenbeek, avec 94 % des voix. C’était week-end d’élection pour les membres des 19 sections locales bruxelloises, chargés d’élire leur président(e). Un scrutin à l’intérêt relatif dans les grandes communes de la capitale, faute de candidats. À Bruxelles-Ville (Rita Glineur), Schaerbeek (Yves Goldstein) ou encore Molenbeek (Catherine Moureaux), les candidatures uniques ont fait baisser d’un cran le suspens. Reste que le score de la fille de l’ancien bourgmestre Philippe Moureaux intéressait néanmoins les observateurs de la vie molenbeekoise. Parachutée en 2015 dans la commune, son arrivée avait fait grincer quelques dents au sein de la section locale. En remportant 94 % des suffrages, la députée sort renforcée. Du côté d’Anderlecht, c’est la députée bruxelloise Isabelle Emmery qui a été réélue avec 97 % des voix. Cette proche du bourgmestre Eric Tomas et de Fabrice Cumps, le premier échevin, reste donc à la tête du PS local, et préparera les élections communales de 2018. À la Ville de Bruxelles, c’est une proche de l’actuel bourgmestre Yvan Mayeur, Rita Glineur, qui succède à Jean-Marie Amand, un proche de l’ancien bourgmestre Freddy Thielemans. Du côté de Jette, où la section locale ne se porte pas bien du tout depuis le départ de l’ancien échevin Merry Hermanus, c’est Julien Casimir qui remporte l’élection. Reste à voir si le nouveau président recevra le soutien nécessaire en interne pour mettre dans l’ordre dans la section, et permettre à celle-ci de jouer enfin son rôle d’opposition. À retenir également : les élections de l’ancien échevin Joseph Corten à Evere, de Khalil Aouasti, conseiller communal depuis 2012, à Koekelberg, et de Luc Frémal, un proche du bourgmestre Emir Kir, à Saint-Josse. J. Th.