Mobilisation des ONG européennes pour soutenir les femmes espagnoles et le droit à l’avortement en Europe ! Le 29 janvier à 17h nous étions devant l’ambassade d’Espagne en signe de soutien au «Train de la Liberté», action du 1er février à Madrid. Le rassemblement s’inscrivait dans une semaine de mobilisation générale au cours de laquelle différentes actions sont planifiées dans plusieurs villes d’Europe. Espagne : le projet de réforme de la loi sur les droits sexuels et reproductifs. Le 20 décembre dernier, le conseil des ministres espagnol a approuvé un projet de réforme de la loi actuelle sur les droits sexuels et reproductifs. Dans 2 mois, si ce projet est voté, l’avortement ne sera possible en Espagne qu’en cas de viol avec plainte préalable ou en cas de grave danger, certifié par deux médecins, pour la santé physique ou psychique de la femme enceinte. L’avortement : Une question de santé publique et un droit humain. En dehors de ce cadre très restrictif, tout avortement serait considéré comme un crime, ne laissant aux femmes vivant en Espagne que deux possibilités: se rendre à l’étranger pour y bénéficier d’un cadre légal et d’un avortement médicalement sûr ou avoir recours à l’avortement clandestin, avec des risques évidents pour la santé. La nouvelle loi proposée par le ministre de la Justice espagnol constitue un retour en arrière de trente ans!
Politique communale et bébés ne font pas bon ménage
Alors que je venais de terminer mon congé de maternité, j’ai écrit une lettre à mon bourgmestre et président de conseil communal afin de proposer une amélioration du règlement d’ordre intérieur de notre conseil communal et ainsi de permettre aux élues qui le veulent d’exercer leur mandant tout en étant en congé de maternité. Lettre à mon bourgmestre et président de conseil communal , où l’on voit que politique communale et bébés ne font pas bon ménage Monsieur le bourgmestre, Je vous écris pour vous proposer une amélioration du règlement d’ordre intérieur de notre conseil communal. Mais commençons par le commencement. Je viens de terminer mon congé de maternité. Mon enfant est né le 10 septembre. Or ce mois de septembre a été marqué par une évolution importante dans un des dossiers que j’ai en charge au conseil communal pour le groupe socialiste : les frais scolaires dans les écoles communales. J’ai alors considéré qu’il était important de continuer ce combat pour diminuer les frais payés par les familles. Je voyais et vois toujours dans cette mesure un défaut de solidarité grave de notre commune. J’ai donc fait l’effort de venir défendre les parents au conseil 15 jours à peine après la naissance de mon enfant. Puisque je l’allaitais de manière exclusive, mon mari s’occupait de lui dans les couloirs de la maison communale au moment où je vous demandais, pour son bien-être, de changer l’ordre du jour afin de me permettre de ne rester que pour présenter mon interpellation. Vous avez refusé. L’ordre du jour étant terriblement long, j’ai accepté de reporter ma question et d’intervenir uniquement dans le débat général. Mais ceci me laissait un temps de parole extrêmement court. Fatiguée et éprouvée par la situation, je l’ai dépassé. Vous avez souhaité m’arrêter de parler et n’avez reculé que devant la foule furieuse des parents. Au conseil communal d’octobre, rebelote : cette fois il y avait moins de parents, mais vous avez à nouveau refusé ma demande de modifier l’ordre du jour. Je vous rappelle qu’à ce moment mon bébé avait six semaines à peine. Il pleurait dans le couloir pendant que j’attendais la fin de l’ordre du jour et mon tour de parole. C’est que les points amenés par les conseillers communaux sont toujours en fin d’ordre du jour, et tous les conseillers de la majorité se sont unis à vous pour rappeler que c’est là une règle supérieurement importante ! Ces incidents m’ont plutôt fait penser qu’il s’agissait en l’espèce de dissuader tout public d’assister au débat. Malheureusement, ces différents épisodes me font conclure que votre humanité ne transparaît que peu dans vos méthodes de travail. Je vous le disais en préambule, je voudrais vous proposer une modification du règlement d’ordre intérieur. Vous la trouverez ci-jointe. Celle-ci stipule qu’une conseillère communale en congé de maternité peut, pour autant qu’elle souhaite participer au conseil communal, demander à voir ses interventions ordonnées en premier point de l’ordre du jour, exception faite des interpellations citoyennes, sans autre forme de procès. La justification en est simple. La société toute entière clame les vertus de l’attachement de la mère à l’enfant et de l’allaitement d’une part. Et d’autre part le niveau de pouvoir communal est celui où l’on peut le moins facilement « lever le pied », étant donné la proximité entre les citoyens et leurs élus. Il n’est donc pas étonnant que certaines élues souhaitent pouvoir participer a minima à l’activité du conseil durant leur congé de maternité. Monsieur le bourgmestre, dans l’attente d’une réponse de votre part, je vous prie d’agréer mes salutations respectueuses. Modification du règlement d’ordre intérieur du conseil communal de Schaerbeek en vue de mieux tenir compte du congé de maternité des conseillères communales proposée par Mme Catherine Moureaux. Ajout à l’article 10, en tant que dernier paragraphe de l’article. « Sans préjudice de ce qui précède, la conseillère communale en congé de maternité qui en fait la demande voit les points qu’elle souhaite voir traiter par le conseil pris en compte aussi haut que possible dans l’ordre du jour tel qu’organisé par la Loi Communale. » Cette proposition n‘a pas été retenue par l’assemblée, pourtant il s’agit d’une question qui interpelle d’autres conseillères communales. C’est le cas d’Elise Willame, conseillère communale Ecolo à Audergheme, qui n’a pas pu siéger, étant en congé de maternité. Plus d’informations Catherine Moureaux.
la procédure d’octroi de pleins pouvoirs à l’Etat fédéral en vue de la ratification par la Belgique de la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique
Question orale de Mme Catherine Moureaux en Commission Finances du 12 juillet 2012 à M. Guy Vanhengel, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargé des Finances, du Budget, de la Fonction publique et des Relations extérieures, concernant « la procédure d’octroi de pleins pouvoirs à l’Etat fédéral en vue de la ratification par la Belgique de la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique ». Mme Catherine Moureaux.- Je voulais vous interroger sur l’état d’avancement de la procédure d’octroi de pleins pouvoirs par la Région bruxellois à l’État fédéral en vue de la ratification de la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique. En effet, il semble y avoir un consensus pour la ratification de cette convention, mais sa nature de traité mixte, confirmé par le groupe de travail du même nom, a fortement ralenti sa signature. M. De Lille, secrétaire d’État chargé de l’Égalité des chances, interrogé en mars dernier par ma collègue Mme Debaets, a répondu que vos services entameraient bientôt la procédure d’octroi de pleins pouvoirs. Vos services ont-ils effectivement entamé la procédure d’octroi de pleins pouvoirs ? Quel calendrier vous êtes-vous fixé ? […] Mme Catherine Moureaux.- Je me félicite du fait que les travaux avancent et de la priorité que vous leur avez donnée. De plus, j’entends que nous sommes déjà une étape plus loin, puisque nous voulons déjà planifier et vérifier sa mise en œuvre. C’est merveilleux ! Accéder au compte-rendu intégral ici!