Catherine Moureaux (40 ans) est tête de liste à Molenbeek pour le Parti socialiste aux élections communales du 14 octobre. En tant que maître d’enseignement à l’Ecole de santé publique de l’ULB, le médecin généraliste de formation a eu l’occasion d’analyser la pénurie de généralistes bruxellois et le forfait des maisons médicales. D’autres dossiers lui tiennent à coeur : le soutien à la première ligne, la qualité de la prise en charge en maison de repos, l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite… « La santé est souvent fort négligée au niveau communal tant dans les déclarations politiques que dans les bilans », regrette Catherine Moureaux. « Or, la commune peut presque tout faire. Elle a beaucoup de leviers pour activer des politiques de santé à condition de s’en saisir. Ce n’est pas du normatif mais du terrain et de la pratique. Il faut mettre les mains dans le cambouis pour améliorer la santé des gens. » La candidate bourgmestre estime que le niveau communal doit soutenir le réseau des professionnels de soins, entre autres dans ses relations avec le CPAS. « Il faut pouvoir assurer aux personnes les plus précarisés une bonne collaboration entre le pôle social (le CPAS) et le pôle santé (la première ligne). Aujourd’hui, cette communication n’est pas toujours aisée à Molenbeek. Nous préconisons la création d’une ligne téléphonique directe ou la désignation d’un agent communal qui soit dédié à la relation à la bonne communication avec les professionnels de la santé. » L’enseignante en santé publique est convaincue qu’au niveau communal il est tout à fait possible de viserla santé dans toutes les politiques (le fameux HiAP anglo-saxon) et de faire de la promotion de la santé. Les écoles communales peuvent être un vecteur de promotion et de prévention de la santé mais Catherine Moureaux considère que ce circuit présente « des avantages majeurs et des inconvénients redoutables « . Donc à manier avec précaution. A la limite de la pénurie Le Dr Moureaux considère que la commune de Molenbeek est à la limite d’une situation de surcharge de travail pour les généralistes de la commune mais que la majorité des MG sont tout à fait accessibles aux Molenbeekois. » Il y a une barrière financière à l’entrée aux soins, mais je ne ressens pas, au contact de mes citoyens, qu’il a un problème de pénurie médicale. Il est par contre plus difficile d’obtenir que les soignants se déplacent à domicile ou de les voir rapidement parce qu’il y a une surcharge de travail. » Récemment une nouvelle maison médicale s’est ouverte dans le centre historique de la commune. » Elle est l’embryon du premier centre intégré de Bruxelles « , explique Catherine Moureaux, » regroupant plusieurs associations (l’asbl Lama, l’asbl D’ici et d’ailleurs…) La commune doit mettre l’infrastructure à disposition de ce projet extrêmement novateur. Ce support permettrait de remettre la première ligne au centre du système. » La tête de liste socialiste rappelle que Molenbeek n’est pas actionnaire d’un hôpital et que les habitants doivent se rendre dans les autres communes pour être hospitalisés. » Les services de garde de médecine générale actifs à Molenbeek permettent aux patients de ne pas devoir se rendre exclusivement aux urgences hospitalières. » La député bruxelloise se défend de vouloir privilégier les maisons médicales – même si elle a personnellement travaillé dans ce type de structures pendant des années. « Ma proposition d’améliorer la coordination entre les soignants et le CPAS concerne principalement les médecins isolés, qui ont encore plus besoin de ces services que les maisons médicales qui elles peuvent faire appel à du personnel administratif interne pour connaître le statut social d’un patient ou lancer un signal d’appel par rapport à des problèmes de facture, de logement…. « Le Dr Moureaux estime que la commune doit aiguiller les patients vers la première ligne de soins. « Les soignants doivent se sentir soutenus et valorisés par la personne en charge de la santé au niveau communal. S’ils peuvent mieux s’organiser, les files d’attente seront moins longues et les patients se tourneront davantage vers la première ligne. La commune doit également faire la publicité de la première ligne en organisant des campagnes de promotion auprès des citoyens, entre autres, lors des permanences sociales. Il faut aussi, au niveau fédéral, se battre au niveau des coûts des soins : instaurer les tiers payant automatique, réduire le ticket modérateur tout en valorisant l’honoraire… Trop de patients vont encore aux urgences parce qu’ils pensent, à tort, qu’ils ne recevront pas la facture. « La candidate pointe un autre grand problème à Molenbeek, celui de la mobilité. « De nombreux intervenants ont déjà trouvé des solutions : se déplacer à vélo ou à pied, réduire le nombre de visites à domicile… Le problème est plus aigu dans le centre historique et le soir. La commune doit faire davantage de publicité pour le système qui permet aux soignants de stationner devant les garages. Il est très peu utilisé à Molenbeek. Il faut organiser une campagne de sensibilisation des habitants pour leur faire connaître et utiliser ce dispositif. C’est important pour les personnes âgées, nombreuses dans notre commune, qui ont souvent besoin de soins à domicile. « Réintroduire la police de proximité Quant aux problèmes de sécurité, la candidate bourgmestre estime que les pharmaciens sont davantage concernés par cette problématique que les médecins. « Certains pharmaciens ont carrément décidé de quitter leur officine en raison de l’insécurité et de s’installer ailleurs. Il faut pouvoir utiliser les caméras installées à proximité des pharmacies pour pouvoir les surveiller. Nous nous sommes battus pour cela durant cette législature. C’est capital pour réassurer ces professionnels. Nous devons aussi redévelopper une police de proximité. La majorité actuelle, menée par Françoise Schepmans (MR), a raté une occasion, lors de la négociation du Plan canal avec le ministre de l’Intérieur, Jan Jambon. La commune a reçu des policiers supplémentaires mais a accepté des missions supplémentaires. Ce plan est une fausse bonne nouvelle pour Molenbeek. Il a empiété sur les capacités en police de proximité. Il faut plaider pour le retour de la police de
A Molenbeek, Françoise Schepmans doit-elle remercier Philippe Moureaux ? – Article Le Vif du 19/09/2018
Que des projets d’une ancienne majorité voient le jour sous une autre, c’est légion. Mais que ces mêmes projets deviennent le bilan d’une majorité en place, voilà une chose plutôt étrange… C’est pourtant la sensation que Le Vif L’Express a tiré en lisant le bilan de la majorité molenbeekoise, MR-cdH-Ecolo, qui met en avant notamment la construction de places dans les écoles, l’augmentation des places de crèches, une plus grande propreté ou une sécurité renforcée parmi ses réussites. Chaque année, les communes doivent publier un bilan, un rapport. C’est une obligation légale. Ces rapports sont accessibles au public et publiés sur le site internet de la commune. En comparant ces informations avec les bilans de l’ancienne et de l’actuelle majorité molenbeekoise, certaines avancées laissent toutefois perplexes. Ainsi, en matière du nombre de places en crèches, celui a a plus que doublé en six ans, se félicite la majorité. Or, le rapport communal 2011-2012 annonçait déjà la création de 298 nouvelles places d’accueil de la petite enfance dans le cadre des contrats de quartier. Pour l’offre scolaire, celle-ci a sensiblement augmenté, avance aussi la majorité. Les écoles communales comptaient 5200 élèves en 2012. Ce chiffre est passé à 5800 en 2017 et dépassera 6000 à l’avenir. Dans les faits, force est de constater qu’un bon nombre de ces nouvelles places étaient annoncées par l’ancienne équipe, à l’instar de celles de l’école fondamentale de la rue de Bonne (458 places) ou l’extension de l’école Tamaris, tel qu’on le découvre dans le rapport communal 2011-2012. De même, les deux nouvelles écoles secondaires Karreveld et Maritime (soit 1500 places) ne sont pas uniquement une réalisation de la commune de Molenbeek, mais nées de la volonté de parents d’élèves mobilisés qui ont su trouver l’appui de l’ULB ou de la commune de Berchem-Saint-Agathe pour aboutir à la création de ces établissements. « Nous avons été une majorité de mise en ordre, tant sur le plan financier et administratif », rappelle la bourgmestre MR, Françoise Schepmans. « Bien évidemment, une série de classes ont été prévues sous l’ancienne législature, et nous avons veillé à les réaliser et à y apporter souvent des améliorations comme l’immersion linguistique en néerlandais. Mais on a continué à ouvrir de nouvelles classes, et à le faire à tous les niveaux, comme avec la création de l’école maternelle La Petite Flûte enchantée, projet entièrement mené sous cette législature. Aujourd’hui, la situation est stabilisée au niveau du maternelle et du primaire. C’est là l’essentiel… », explique-t-elle. « Nous avons eu de grandes difficultés financières au début de cette législature, en utilisant des fonds propres parce que les subsides n’arrivaient pas alors qu’ils étaient annoncés. Je ne remets pas en cause les projets du passé. La commune a dû emprunter 36 millions d’euros pour couvrir ces projets », souligne Jan Gypers, échevin en charge du développement urbain. « Par la suite, on a tout fait pour qu’un nombre de projets soit le plus subsidié possible, de façon à ce que le recours aux fonds propres de la commune soit le plus limité. Maintenant, on peut se relancer à travers de nouveaux projets comme des contrats de quartiers, comme celui initié à la Gare de l’Ouest « renchérit-il. Au niveau de la propreté, la commune se félicite que 4000 tonnes de déchets sont récoltés par an dans les rues. Or, cette récolte de déchets était déjà organisée par l’ancienne majorité. Et des chiffres, bien plus importants, sont repris dans le rapport communal 2011-2012 avec un total de 4655 tonnes de déchets. Dans le rapport communal 2016-2017, établi par la majorité actuelle, on y lit qu’un total de 3458,96 tonnes de déchets, toutes natures confondues, ont été ramassés. « Effectivement, on n’a pas réglé le problème de la malpropreté à Molenbeek, mais on a considérablement diminué le nombre de dépôts clandestins », insiste Olivier Mahy, échevin en charge de la propreté publique. « Entre 2012 et 2017, ce nombre a diminué de 10 %, en mettant à néant des endroits récurrents de dépôts clandestins. Le Collège a dépensé énormément d’argent en matière d’équipement. On a mis en place aussi une nouvelle politique de répression avec un réseau de caméras mobiles qui ont permis en moins d’un an de faire 320 PV, rapportant à la commune près de 80000 euros. On est arrivé à une situation normale de malpropreté. On revenait de loin », confie-t-il. Autre sujet, celui de la sécurité. Des effectifs du personnel de police ont ainsi été renforcés, avec 926 personnes en 2018, avance la majorité. Or, dès 2012, le cadre organique de la police était déjà rempli à 99,5%, mais avec, à l’époque, 851 collaborateurs. Le rapport 2012 de la zone de police de Bruxelles-Ouest notait que « le cadre organique de 851 collaborateurs n’a jamais été aussi bien rempli qu’en 2012. Ceci s’explique essentiellement par les places réservées par notre zone de police dans les écoles de police (…) Au total, 124 personnes nous ont rejoints en 2012. » Jusque fin 2015, avant les attentats, aucun changement. Dans la rapport de cette année-là, on y lit que « l’effectif du personnel de la zone de police de Bruxelles-Ouest comptait 886 membres, soit une légère augmentation du cadre du personnel effectif par rapport à 2014. Si nous examinons le cadre réel du personnel, nous constatons un statu quo ». Les augmentations n’apparaissent qu’après ceux-ci et viennent d’autres niveaux de pouvoir, et non de la commune directement. Dans le cadre du plan Canal, la zone a obtenu en effet un renfort de 50 policiers. « La dotation communale de la police est passée de 17 à 22 millions d’euros ces dernières années, malgré nos difficultés financières pour compléter le cadre », se justifie la bourgmestre. « Le cadre organique rempli serait de 1010 personnes, on est à 926. Mais on trouve difficilement des policiers prêts à s’investir dans notre zone de police. C’est un vrai problème, et il n’est pas propre à cette zone de police », conclut-elle en mettant en avant une baisse de la criminalité de 2012 à 2017 de 19 % à Molenbeek. Pierre Jassogne Journaliste Le Vif/L’Express 19/09/2018
Les garderies et les activités extrascolaires sont toujours trop chères!
C’est la rentrée scolaire et pour beaucoup de parents ça s’accompagne du stress du rush de la recherche pour leur(s) enfant(s) d’activités après l’école ACCESSIBLES! 40% des parents qui trouvent et paient une activé à leur(s) enfant(s) se serrent la ceinture pour le reste de leur vie de famille (ligue des familles). D’où ma question à la Ministre: « Quelles sont les mesures que vous allez mettre en place pour rendre l’accueil extrascolaire plus accessible? » En video, mon intervention et la réponse de la Ministre. À Molenbeek, cela fait maintenant 5 ans que la majorité MR-Ecolo-cdH fait payer les garderies auparavant GRATUITES. Sans amélioration de la qualité. Je porte un programme où très rapidement les garderies redeviennent gratuites !
VIDEO « Moi, Bourgmestre de Molenbeek » – Débat RTBF
Des personnalités et des projets fondamentalement différents! A vous de choisir!
33 projets phares pour Molenbeek – Votez la liste PS-sp.a
Chère Molenbeekoise, cher Molenbeekois, Le 14 octobre aura lieu une élection décisive pour notre commune. Je vous demande de soutenir le projet socialiste pour Molenbeek. Ma conviction profonde: nous sommes tous voisins, nous devons prendre soin les uns des autres, et nous n’avancerons qu’ensemble. Unis face à la stigmatisation actuelle de notre municipalité. Unis face à nos difficultés communes. Car nous partageons, nous tous les Molenbeekois, des besoins urgents et importants: un avenir pour nos enfants, du respect pour nos aînés, des rues propres, des espaces verts accessibles, de l’emploi et de la formation, ainsi qu’un soutien à la parentalité pour nos pères et mères de famille, du logement décent et des politiques sociales fortes. Molenbeek ne pourra se relever et profiter de l’élan de sa belle jeunesse qu’avec une équipe compétente, passionnée, à l’écoute et respectueuse de tous! Vous pouvez retrouver les 330 propositions de notre programme sur psmolenbeek.be Voici ci-dessous nos 33 mesures phares. Bonne Lecture! 1. Penser local, local, local!!! Soutien aux artistes, aux sportifs, aux associations, aux commerçants, à l’emploi des travailleurs: Molenbeek c’est 100.000 voisins qui doivent s’entraider! 2. Remettre en place un service de médiation indépendant (ombudsman), chargé de régler les litiges avec les services communaux. 3. Améliorer le vivre-ensemble par un meilleur respect sur la voie publique et une action renforcée contre la discrimination; Enseignement et jeunesse 4. Soutenir et renforcer les enseignants et les directions d’école pour améliorer la qualité de l’enseignement, et renforcer le soutien à la parentalité; 5. Travailler à rendre l’école gratuite (notamment: prix des sorties scolaires plafonnés, garderie du midi gratuite) ; 6. Créer des places supplémentaires pour que chaque enfant ait une école de qualité proche de chez lui; 7. Développer une étude dirigée gratuite dans chaque école; 8. Stimuler le bilinguisme actif de nos enfants afin de renforcer leurs chances sur le marché de l’emploi; 9. Pousser au développement d’un pôle d’enseignement supérieur à la Gare de l’Ouest ; 10. Lancer le Projet « 1000 jobs students » : des emplois étudiants et des stages dans les services de la commune et en entreprise ; 11. Offrir des lieux d’épanouissement aux jeunes: une maison de jeunes ou un centre culturel dans chaque quartier; 12. Ouvrir des lieux de blocus durant la période des examens ; Aînés 13. Multiplier les espaces de rencontre et soutenir les projets intergénérationnels; 14. Créer la mise en place de services administratifs décentralisés et « à domicile» ; 15. Recréer la brigade seniors afin de veiller à la sécurité des aînés dans les quartiers et les lieux de vie ; 16. Développer les services d’aide à domicile et les interventions visant les adaptations du logement pour que les aînés puissent rester dans leur logement; Économie, emploi et politique sociale 17. Instaurer une concertation permanente avec les commerçants sur les actions et incitants qui pourraient améliorer le dynamisme commercial ; 18. Mettre en place une politique structurelle de la commune pour mettre en relation les Molenbeekois demandeurs d’emploi avec les employeurs locaux et des communes avoisinantes; 19. Développer un service local de médiation de dettes à part entière Espace public et sécurité ; 20. Redéployer une police de proximité disponible et orientée vers le citoyen; 21. Traiter systématiquement les « points noirs » en matière de sécurité routière par tous les moyens; 22. Renforcer la présence de la nature dans tous les quartiers et revaloriser nos espaces publics avec les habitants (par exemple à la Duchesse, Beekkant, Mennekens ou Libérateurs) ; 23. Remettre sur pied un service communal de récolte d’encombrants, et créer une équipe d’urgence « dépôts clandestins » ; 24. Créer de nouvelles places de parkings, de préférence en souterrain, afin de réduire la pression automobile, libérer de l’espace et réserver le stationnement aux habitants ; 25. Réduire le trafic de transit, aménager une zone 30 généralisée sauf grands axes et doubler le nombre de pistes cyclables; 26. Sécuriser les abords et établir un plan « mobilité douce et air pur » pour chaque école; Handicap 27. Atteindre un taux de 3% d’emplois de personnes en situation de handicap dans toutes les institutions de la commune; Logement 28. Créer une maison du logement, véritable guichet unique en matière de logement; 29. Construire et rénover davantage de logements publics (en prévoyant suffisamment de logements adaptables aux ainés et aux PMR ); 30. Mettre à disposition davantage de logements de transit afin de répondre rapidement à l’urgence sociale; Loisirs 31. Remettre sur pied un parcours d’artistes afin de faire connaître nos talents; 32. Créer une Cité Olympique sur le site Namèche-Stade Goethals destinée à faire rayonner Molenbeek et créer de nouvelles vocations ; 33. Travailler à réduire les coûts d’affiliation à tous les sports (de vrais chèques-sport notamment). Le 14 octobre, pour plus de justice, plus de solidarité plus de respect, choisissez la liste 5 ! Choisissez la liste PS sp.a., choisissez la liste emmenée par Catherine Moureaux! 100% Voisins • 100% Fiers • 100% Molenbeekois ! Soutenez-nous!
Lettre aux Molenbeekois(es)
Molenbeek, Chères Molenbeekoises, Chers Molenbeekois, Depuis plus de deux ans, je parcours tous les quartiers de Molenbeek. Et vous me parlez de notre commune, riche de sa diversité et de ses particularités. Ainsi, j’ai pu visiter bon nombre d’associations, j’ai croisé de très nombreux citoyens, engagés au service de leurs voisins ou de leur rue. Je vous ai écouté, avec l’oreille attentive du médecin que je suis, sur vos difficultés et vos attentes légitimes. J’ai noté les problèmes très concrets qui rendent la vie difficile au quotidien: les médicaments plus chers, les discours de haine plus présents, le coût de l’école qui augmente, les chauffards, les dépôts clandestins, … J’ai compris et je partage vos coups de gueule sur ce qui n’a pas été fait et qui devrait être envisagé très rapidement pour améliorer notre commune, pour lui rendre la place qu’elle mérite. Aujourd’hui, j’en suis convaincue : Molenbeek est courageuse, Molenbeek est une battante ! Et c’est vous, ses citoyens, qui lui donnez sa force ! Parfois portée par la colère, mais le plus souvent portée par l’envie de construire un meilleur avenir pour nos enfants, nos ainés, nos quartiers, notre Molenbeek, votre énergie est extraordinaire! Je souhaite fédérer et renforcer toutes ces énergies, pour garantir ensemble l’émancipation de chaque Molenbeekois(e) dans la réalisation d’un avenir commun apaisé et épanouissant ! C’est mon objectif ! Et j’en suis convaincue : cette ambition passe aussi par une encore plus grande participation citoyenne et associative. Tous les citoyens doivent pouvoir trouver leur place à Molenbeek! Tous les Molenbeekois doivent pouvoir s’y épanouir, y grandir, y construire leur famille. Le programme politique que nous écrivons porte cette ambition à travers toutes ses propositions. Intéressé(e)? : https://psmolenbeek.be/programme/ Au plaisir de nous rencontrer. Dr Catherine Moureaux Députée Candidate-bourgmestre du PS et du sp.a Liste5
Mon bilan parlementaire pour l’année 2017-2018
Certains se demandent ce qu’on fait au Parlement bruxellois. En tout cas le PS est fort actif. Et voici mon bilan de l’année qui se termine. Bonne lecture avant vos vacances! En chiffres: PRB -ARCCC PFWB PFB TOTAL Interpellations 6 4 2 12 Questions 18 23 1 42 Textes 1 2 3 6 TOTAL 25 29 6 60 En contenu: 1/ Conflits d’intérêts Mon travail parlementaire a été marqué cette année par le dépôt et la défense de 3 motions en conflit d’intérêt vis-à-vis de la politique du Gouvernement fédéral. Ceci m’a permis de défendre nos idées au nveau du Sénat pour la première fois. Ainsi j’ai plaidé pour défendre les intérêts francophones et/ou bruxellois quant: au nouveau régime de pension que ce gouvernement fédéral veut imposer à nos enseignements notamment; au contingentement décidé par le Gouvernement Mr-NV-A des numéros Inami sans tenir compte des spécificités bruxelloises et de la pénurie en marche de médecins généralistes dans nos quartiers ; aux attaques visant à déréguler le marché de l’emploi et aux attaques contre le modèle associatif sur le projet « des 500€ défiscalisés ». 2/ Lutte contre les discriminations J’ai également continué mon combat contre les discriminations, que ce soit dans l’accès à un logement, à une place en crèche, ou à l’embauche. Dans le cadre de la discrimination à l’embauche, je suis très FIERE que mon travail aie abouti à faire de cette problématique une priorité du Gouvernement avec comme résultat une première en Belgique : la mise en place des tests de situation et de sanctions pour les entreprises discriminantes! Ce combat n’est pas fini et il est très important pour moi que cette mesure soit réellement mise en application, sinon on sera uniquement dans l’effet d’annonce ! J’interrogerai le Gouvernement sur l’évaluation de cette mesure en application depuis le 1er janvier de cette année! Et je vous invite, une nouvelle fois, à déposer plainte auprès d’Unia, du MRAX, d’Actiris ou de votre syndicat si vous vous considérez comme victime d’une discrimination à l’embauche. C’est principalement ça qui va permettre de tester les entreprises et d’avancer! Dans le cadre de ma lutte contre la discrimination à l’embauche, je suis également satisfaite d’être à l’origine des auditions sur la problématique des équivalences de diplômes. Pour rappel : 43% des demandeurs d’emploi ont un diplôme non reconnu à Bruxelles. Il est temps qu’on trouve des solutions ! Cela avance un peu. Je continue de lutter contre la discrimination à l’embauche, véritable fléau dans notre Région! 3/ Santé J’aimerais ici mettre en avant mon travail sur deux problématiques importantes à mes yeux : Les perturbateurs endocriniens et leur impact sur la santé ; Notre politique de vaccination. Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques (souvent des dérivés du pétrole) qui bousculent nos hormones et entraînent de graves problèmes de santé (diabète, cancers, etc), en particulier chez les enfants (troubles du développement! ) et les femmes enceintes. Un véritable poisson contre lequel nos gouvernements peinent à appliquer le principe de précaution. Face à cette urgence sanitaire, je n’ai cessé d’interpeller les Ministres compétents pour qu’ils prennent leurs responsabilités sans rejeter la faute sur d’autres nveaux de pouvoir. En enfance, par exemple, nous pouvons déjà agir en excluant ces produits de nos crèches et en organisant des campagnes de sensibilisation à destinations des parents… Face à cette urgence sanitaire donc, nous pouvons agir. Chaque entité doit prendre ses responsabilités face à cette urgence sanitaire! Je ne lâcherai rien ! Pour la vaccination, mon travail porte ces fruits. Cette année nous avons constaté des épidémies de maladies pour lesquelles des vaccins existent et sont recommandés, par exemple la rougeole, qui a refait des centaines de morts en Europe cette année. Nous devons donc constater que notre politique de vaccination fait défaut aujourd’hui. Face à ce constat mais aussi à la montée en puissance des lobbies anti-vaccins, j’ai notamment plaidé pour une meilleure sensibilisation et particulièrement des personnes à risque, une meilleure connaissance des taux de couverture vaccinale, une réelle politique de vaccination à Bruxelles,… Mon travail a abouti notamment : à l’organisation d’une campagne de sensibilisation à la vaccination en 2019 (la question de la sensibilisation et des actions de prévention auprès des publics à risque reste posée) ; la réalisation d’une étude sur la couverture vaccinale en fédération Wallonie-Bruxelles en incluant Bruxelles (ce qui n’était pas gagné) au vote d’une résolution pour la mise en place d’une coordination bruxelloise pour la politique de vaccination. J’ai par ailleurs continué de travailler sur : le manque de médecins généralistes dans nos quartiers, en interrogeant à Bruxelles et en Communauté française sur les mesures prises pour faire face à cette problématique ; Les inégalités de santé à Bruxelles ; l’avenir des maisons médicales, en lien avec le projet de la ministre fédérale Maggie De Block d’adapter le forfait ; Je suis très satisfaite aussi d’avoir travaillé à la mise en place du dépistage systématique de la mucoviscidose, qui prendra place rapidement. 4/ Enfance En matière d’allocations familiales tout d’abord, je suis très fière d’avoir défendu un modèle très redistributif, qui a finalement été choisi. Ce nouveau modèle va permettre à 70% des familles bruxelloises dès le 1er janvier 2020 d’avoir un montant plus élevé d’allocations familiales, tandis que les autres familles ne perdront rien! Un autre sujet sur lequel je suis très heureuse d’avancer enfin, c’est le travail que je porte depuis plus de trois ans suite à la mort d’un enfant dans une crèche non contrôlée à Bruxelles. Cette année a en effet vu, grâce à mon travail, la fermeture de toutes ces crèches connues qui fonctionnaient sans contrôle! Car la sécurité dans nos milieux d’accueil reste une priorité. Une avancée donc même si le cadre légal pour les « nouvelles » crèches bicommunautaires n’est pas encore finalisé. Et si les contrôles posent toujours questions, tant sur leur nature (contrôle inopiné ou on) que sur leur fréquence. Il y a encore beaucoup de travail dans ce domaine! La sécurité de nos enfants est à ce prix! L’accès à un milieu d’accueil pose également question. J’ai plaidé et plaiderai encore pour que
VIDEO Entretien avec Lahcen Hammouch sur la radioweb citoyenne Almouwatin
PHOTOS – AG du 7 mars 2018 de la section PS de Molenbeek
Photos de notre assemblée générale du 7 mars 2018. Une soirée consacrée à l’actualité politique molenbeekoise que j’ai animé avec les mandataires molenbeekois. On y a parlé : – Des nos rencontres avec les locataires du logement social et des problèmes auxquels ils sont confrontés actuellement; – De la motion « visites domiciliaires » que nous avons portée au conseil communal; – De la triste saga de la salle de sports Namèche. Beaucoup de monde et des débats très riches. 100% voisins, 100% fiers, 100% Molenbeekois!
Discrimination à l’embauche: aucun test de situation pratiqué? – Question d’actualité du 02/03/2018
Compte rendu : Mme Catherine Moureaux.- J’ai été surprise en début de semaine par un article de presse. Nous avons voté le 13 octobre une ordonnance extraordinaire au bout d’un très long travail parlementaire, visant à mettre en place des tests réels pour détecter les pratiques de discrimination à l’embauche dans les entreprises. Cette ordonnance est entrée en vigueur le 1er janvier dernier et donne un cadre légal aux contrôles par l’administration régionale des entreprises soupçonnées de discrimination. Or, selon cet article, aucun test n’aurait encore été pratiqué. L’administration régionale semblait même dire qu’il y avait peut-être un problème de cadre légal. Confirmez-vous qu’aucun test n’a été effectué ? Je vous avais déjà interrogé sur la question des relations avec le niveau fédéral et le collationnement des diverses sources de plaintes, que sont Unia, Actiris ou le ministère de l’Emploi. Comme le cadre mis en place prévoit qu’il faut au moins deux plaintes pour pratiquer un test de situation à l’encontre d’une entreprise, il faut s’assurer de pouvoir collationner toutes les données provenant de diverses sources. D’après moi, il ne fallait pas attendre de nouvelles plaintes à partir du 1er janvier. Nous pouvons aussi utiliser les plaintes antérieures. Cela a-t-il été fait ? Si oui, de quelle manière ? Comment cela s’est-il passé avec le niveau fédéral et le cabinet du ministre Peeters ? Cette ordonnance marque un tournant, puisque nous allons enfin pouvoir faire quelque chose des plaintes. Il est très important que les gens qui sont victimes de discrimination sachent que contrairement au passé, où il ne servait pratiquement à rien de déposer une plainte, ils doivent le faire aujourd’hui ! Le volet de la sensibilisation est donc essentiel pour la mise en œuvre de cette politique. Qu’avez-vous prévu dans ce cadre ? Youssef Handichi .- Nous avons bataillé pour vous faire entendre que la lutte contre la discrimination sur le marché de l’emploi relevait de vos compétences. À la suite de cela, nous vous avons forcé à adopter une ordonnance. Le PTB vous en a félicité et a voté en faveur de celle-ci. Cependant, nous avions également attiré votre attention sur le fait que si nous ne mettions pas en place des phases de tests proactifs et systématiques sur le marché de l’emploi dans le cadre de cette ordonnance, nous risquions de ne pas atteindre l’objectif visé, qui est de lutter efficacement contre les discriminations. L’article paru le 26 février dans La Dernière Heure pose un premier constat : il importe de mettre en place une véritable phase de test et de donner aux inspecteurs régionaux le pouvoir de mettre la pression de façon proactive sur les entrepreneurs et les patrons qui discriminent notre jeunesse bruxelloise. J’aimerais connaître vos premières impressions à ce sujet. Que tirez-vous comme conclusions ? Êtes-vous prêt à reconsidérer cette phase de test afin de la rendre consistante, au lieu d’attendre des plaintes concernant les tests superficiels prévus actuellement ? Nous savons en effet que neuf victimes sur dix ne portent justement pas plainte. Le Ministre.- Il n’a jamais été question d’autoriser les inspecteurs régionaux à pratiquer des tests de discrimination de manière proactive, et ce pour deux raisons. D’abord, parce qu’Unia est opposé à cette démarche. Son équivalent français, le Défenseur des droits, l’est également. Ensuite, le Conseil d’État nous a indiqué, conformément à la jurisprudence de la Cour de cassation, que nous ne pouvions pas procéder de la sorte et entrer ainsi dans une logique de provocation. Chaque niveau de pouvoir doit respecter les autres. Il importe que les lois respectent les décisions du pouvoir judiciaire. À défaut, notre ordonnance serait vidée de son contenu, car toutes les décisions pourraient être attaquées. Je l’ai dit et j’espère que je ne devrai pas le répéter : qui que vous soyez, quelles que soient votre formation politique et votre importance, vous devrez toujours respecter les avis du Conseil d’État et de la Cour de cassation. Je vous en informe. Ce principe doit être intégré dans les paramètres de l’action politique. C’est une garantie essentielle de recevabilité légale des procès-verbaux. Donc, toute autre attitude constituerait le meilleur moyen de détruire l’outil que nous élaborons de manière unique en Europe. Le texte fédéral est beaucoup plus restrictif, car pour réaliser un test, l’autorisation préalable du Parquet est nécessaire. Il est donc de facto vidé de sa substance. Non, on ne peut pas tenir compte des plaintes antérieures au 1er janvier, car l’ordonnance prévoit le principe du consentement de la victime pour transférer son dossier à l’inspection. Or, le dossier d’Unia ne prévoyait pas ce consentement. On ne peut pas aller rechercher une plainte qui n’est pas constituée conformément à l’ordonnance, au risque de se faire débouter lorsque le tribunal du travail la traitera. Puisque vous m’interrogez sur le personnel, je peux vous répondre que l’ensemble des 30 inspecteurs ont été formés. Aucun test n’a encore été réalisé, en effet. Cela veut-il dire qu’il n’y a pas de dossiers et qu’aucune procédure n’est en cours ? Comme ministre, je n’ai pas à intervenir sur ce plan, car il s’agit de procédures judiciaires. Les inspecteurs ont qualité d’officiers de police judiciaire. Je ne peux donc pas intervenir dans leur travail. Je peux vous dire qu’à l’heure actuelle, il y a eu non pas des tests, mais des plaintes. Des dossiers se constituent conformément à l’ordonnance. Avant de réaliser des tests, il est prévu d’intervenir directement auprès de l’entreprise pour la mettre en garde et lui rappeler la législation en vigueur. C’est à cette occasion que nous la prévenons des conséquences en cas de nouveau signalement. C’est ce que prévoit l’ordonnance. Ce principe régit d’ailleurs toutes les procédures judiciaires. On ne peut pas, d’autorité, dresser un procès-verbal sur la base d’une information. Cela permet de faire du chiffre, mais ce n’est pas très efficace, puisque le procès-verbal est ensuite automatiquement rejeté par le tribunal du travail. Il est important de travailler avec sérieux pour mettre en place un dispositif solide et efficace. On évite ainsi de donner des