Quelques photos de la conférence-débat donnée par Laurette Onkelinx, Philippe Moureaux et Manuel Abramowicz sur l’actualité du racisme en Belgique. J’en retiens que le racisme est indivisible: « on ne saucissonne pas le racisme » (LO) ou autrement dit, qu’ « il faut lutter contre tous les types de racisme »(PM). Que « toutes les sociétés qui ont fait la part belle au ségrégationnisme ont évolué vers la guerre et le chaos » (LO) et qu’ »il nous faut créer un véritable lobby anti-raciste pour porter l’exaspération vis-à-vis des actes racistes », en utilisant les lois existantes (MA).Une salle pleine et de beaux échanges me donnent confiance dans le futur!
Conclusions de la dernière édition de l’Observatoire des bureaux
Intervention de Catherine Moureaux en Commission » Aménagement du territoire » en lien avec l’interpellation de Madame Marie Nagy sur » les conclusions de la dernière édition de l’Observatoire des bureaux. Mme Catherine Moureaux.- Dans les projets ici mis en cause, le gouvernement a pleinement développé sa vision de la ville, misant sur la mixité et l’implantation à proximité de dessertes très importantes de transport en commun, que ce soit la gare du Midi ou la station Arts-Loi. Pour ce qui est des outils, le Plan régional d’affectation du sol (PRAS) et le maillage datent de 2001, ce qui n’est pas si éloigné à l’échelle de la politique régionale. L’Observatoire des bureaux a été créé en 2007. Depuis lors, on observe une tendance plutôt positive dans les décisions politiques. Les résultats vont dans le sens, d’une part, d’une reconversion plus importante des bureaux en logements et, d’autre part, d’une moindre construction de logements neufs.Pour les questions de l’environnement et du stationnement ou de la meilleure utilisation des transports en commun, nous disposons d’un outil dans le Règlement régional d’urbanisme (RRU),sous son titre VIII, qui permet de gérer l’affectation de surfaces au stationnement des voitures. Je me demande s’il n’est pas prématuré de développer de nouveaux outils dans ce dossier.Mme Nagy évoque la nécessité d’une étude systématique sur la conversion des bureaux en logements. Je suis étonnée que cette question prenne place dans notre commission aujourd’hui.Elle devrait être posée à M. Doulkeridis plutôt qu’au ministre-président. Lire le compte rendu complet de la séance du 22 janvier ( interpellation complète page 8-17)
Je soutiens la CNAPD pour le désarmement nucléaire
je soutiens la campagne » Time to go » de la CNAPD ( Coordination Nationale d’Action pour la Paix et la Démocratie) ayant pour but de s’opposer aux armes nucléaires sur le sol belge. Il est important que notre gouvernement respecte ses engagements et protège la population. Tout le monde est concerné. Personne n’est à l’abris. « Time to go » a le mérite de tirer la sonnette d’alarme. Nous devons agir en faveur d’initiatives nationales pour un désarmement nucléaire poussé au regard des conséquences catastrophiques que causeraient une guerre régionale nucléaire. Nous devons être conscients qu’en cas d’un conflit, suite aux explosions nucléaires, le nombre de victimes serait compris entre 2,6 millions et 16,7 millions par pays. (Je pense aux habitations, à la nourriture et aux structures d’approvisionnement en eau qui seraient contaminées) Mais en plus de ces risques , ce sont aussi des sommes beaucoup trop importantes qui sont investies. Nous pourrions réaffecter le coût énorme prévu pour transporter les bombes modernisées à d’autres secteurs : l’emploi, l’enseignement ou encore la sécurité sociale. Visionner la vidéo de soutien à la CNAPD En savoir plus sur la campagne Time to go
Politique communale et bébés ne font pas bon ménage
Alors que je venais de terminer mon congé de maternité, j’ai écrit une lettre à mon bourgmestre et président de conseil communal afin de proposer une amélioration du règlement d’ordre intérieur de notre conseil communal et ainsi de permettre aux élues qui le veulent d’exercer leur mandant tout en étant en congé de maternité. Lettre à mon bourgmestre et président de conseil communal , où l’on voit que politique communale et bébés ne font pas bon ménage Monsieur le bourgmestre, Je vous écris pour vous proposer une amélioration du règlement d’ordre intérieur de notre conseil communal. Mais commençons par le commencement. Je viens de terminer mon congé de maternité. Mon enfant est né le 10 septembre. Or ce mois de septembre a été marqué par une évolution importante dans un des dossiers que j’ai en charge au conseil communal pour le groupe socialiste : les frais scolaires dans les écoles communales. J’ai alors considéré qu’il était important de continuer ce combat pour diminuer les frais payés par les familles. Je voyais et vois toujours dans cette mesure un défaut de solidarité grave de notre commune. J’ai donc fait l’effort de venir défendre les parents au conseil 15 jours à peine après la naissance de mon enfant. Puisque je l’allaitais de manière exclusive, mon mari s’occupait de lui dans les couloirs de la maison communale au moment où je vous demandais, pour son bien-être, de changer l’ordre du jour afin de me permettre de ne rester que pour présenter mon interpellation. Vous avez refusé. L’ordre du jour étant terriblement long, j’ai accepté de reporter ma question et d’intervenir uniquement dans le débat général. Mais ceci me laissait un temps de parole extrêmement court. Fatiguée et éprouvée par la situation, je l’ai dépassé. Vous avez souhaité m’arrêter de parler et n’avez reculé que devant la foule furieuse des parents. Au conseil communal d’octobre, rebelote : cette fois il y avait moins de parents, mais vous avez à nouveau refusé ma demande de modifier l’ordre du jour. Je vous rappelle qu’à ce moment mon bébé avait six semaines à peine. Il pleurait dans le couloir pendant que j’attendais la fin de l’ordre du jour et mon tour de parole. C’est que les points amenés par les conseillers communaux sont toujours en fin d’ordre du jour, et tous les conseillers de la majorité se sont unis à vous pour rappeler que c’est là une règle supérieurement importante ! Ces incidents m’ont plutôt fait penser qu’il s’agissait en l’espèce de dissuader tout public d’assister au débat. Malheureusement, ces différents épisodes me font conclure que votre humanité ne transparaît que peu dans vos méthodes de travail. Je vous le disais en préambule, je voudrais vous proposer une modification du règlement d’ordre intérieur. Vous la trouverez ci-jointe. Celle-ci stipule qu’une conseillère communale en congé de maternité peut, pour autant qu’elle souhaite participer au conseil communal, demander à voir ses interventions ordonnées en premier point de l’ordre du jour, exception faite des interpellations citoyennes, sans autre forme de procès. La justification en est simple. La société toute entière clame les vertus de l’attachement de la mère à l’enfant et de l’allaitement d’une part. Et d’autre part le niveau de pouvoir communal est celui où l’on peut le moins facilement « lever le pied », étant donné la proximité entre les citoyens et leurs élus. Il n’est donc pas étonnant que certaines élues souhaitent pouvoir participer a minima à l’activité du conseil durant leur congé de maternité. Monsieur le bourgmestre, dans l’attente d’une réponse de votre part, je vous prie d’agréer mes salutations respectueuses. Modification du règlement d’ordre intérieur du conseil communal de Schaerbeek en vue de mieux tenir compte du congé de maternité des conseillères communales proposée par Mme Catherine Moureaux. Ajout à l’article 10, en tant que dernier paragraphe de l’article. « Sans préjudice de ce qui précède, la conseillère communale en congé de maternité qui en fait la demande voit les points qu’elle souhaite voir traiter par le conseil pris en compte aussi haut que possible dans l’ordre du jour tel qu’organisé par la Loi Communale. » Cette proposition n‘a pas été retenue par l’assemblée, pourtant il s’agit d’une question qui interpelle d’autres conseillères communales. C’est le cas d’Elise Willame, conseillère communale Ecolo à Audergheme, qui n’a pas pu siéger, étant en congé de maternité. Plus d’informations Catherine Moureaux.
Schaerbeek: les femmes et les enfants victimes des nouveaux règlements garderie
Au vu de l’avancement inquiétant sur les règlements des frais de garderie et de repas chauds, Catherine Moureaux a de nouveau interpellé le collège au Conseil communal de ce mercredi 23 octobre. Après le grand rassemblement lors du conseil communal du 25 septembre pour montrer leur mécontentement, de nombreux parents avaient encore fait le déplacement ce mercredi. Catherine Moureaux les soutient dans cette démarche. Voici son interpellation: En situation de guerre ou d’extrême pauvreté on sait que ce sont les femmes et les enfants qui paient le plus lourd tribut. En sommes-nous là? En juin dernier, le collège a proposé de nouveaux règlements en matière de participation aux frais des parents à l’école. Ces nouveaux règlements ont été adoptés majorité contre opposition au conseil communal. A partir de septembre l’application concrète a soulevé un grand nombre de questions, d’inquiétudes et de revendications. De nombreux parents ont vu leur facture considérablement augmenter. Ceci a justifié une importante mobilisation des parents, relayée par les conseillers communaux d’opposition, et un recul du collège. Des amendements ont été apportés au texte initial et la majorité les a votés. Ceux-ci ne répondent qu’à une partie de nos préoccupations, ne satisfont pas les parents et n’apaisent pas nos craintes. Je salue d’ailleurs les parents présents et remercie tous ceux qui sont ici mais aussi ceux qui ont signé les pétitions ou témoigné de leur situation. C’est grâce à eux que le premier recul a eu lieu. Si la possibilité de mieux cibler les plages horaires fréquentées permet de réduire la facture pour certains parents, le plus gros problème, le manque de souplesse, persiste, et la facture pour les parents qui ont besoin de la garderie de manière importante devient encore plus lourde. Ainsi si l’on compare avec les tarifs de la première mouture, présentant déjà, je le rappelle, des augmentations allant jusqu’à 60% par rapport aux montants payés l’année précédente, la moitié des tarifs “deuxième mouture” sont plus élévés encore! Alors qu’un système forfaitaire pourrait tendre vers une plus grande solidarité et prévoir des tarifs plutôt bas puisqu’on ne consomme par essence même du système pas l’ensemble des heures possibles. C’est tout le contraire qui se passe: pas de solidarité avec ceux qui ont de gros besoins et prix très élevés pour tous. En effet, la rigidité du système ne serait pas un problème si les tarifs étaient plus bas. Ici force est de constater que le système oblige les familles à se poser la question, pour toute l’année, de “vais-je mettre mon enfant en garderie ou pas?”. Et que les tarifs pratiqués font pencher la balance en faveur de ne pas les y mettre pour ce qui concerne les familles moins favorisées, en particulier les familles monoparentales et les familles où il n’y a qu’un voire pas de revenu du travail. Quant on sait que les familles monoparentales sont pour la plupart constituées (95%) de femmes seules avec enfant(s) et que les familles en difficulté sur le marché de l’emploi ont presque toujours économiquement plus d’intérêt à ce que l’homme travaille, on comprend que la situation des femmes de ces familles ne tendra pas à l’émancipation. Quant aux enfants qui “pourront grâce à vous, mesdames et messieurs les membres du collège, rentrer à la maison un peu plus tôt”, si vous pensez leur avoir fait du bien, je vous rappelle l’exiguité des logements dans lesquels vivent bon nombre de familles bruxelloises, et la promiscuité qui s’en suit. Pour ceux-là, est-ce vraiment mieux de rentrer “un peu plus tôt”. Au fait savez-vous que les écoles maternelles terminent la classe à 15h? Pour ces familles là, renoncer à la garderie du soir n’ira pas sans d’autres renoncements, tels que formations, entretiens d’embauche,… Donc les femmes et les enfants vont trinquer, CQFD. C’est déjà évident: une baisse de la fréquentation a suivi l’adoption des nouvelles mesures dans certaines écoles. Budgétairement parlant, c’est peut être un mieux pour la commune: cela amène à des diminutions du temps de travail des encadrantes! Personnellement je pensais que c’était là une niche de personnes contentes des nouveaux règlements adoptés. Ce n’est absolument pas le cas. Je parlais des familles à revenus modestes et des personnes seules avec enfant(s). Une autre injustice flagrante de ce règlement réside dans la façon de gérer les demandes d’exonération. Les familles devront décider si cela vaut la peine d’étaler leurs difficultés dans une procédure dont elles ne sont pas sures de la confidentialité. Si une nouvelle circulaire semble avoir été envoyée qui dédouane les directions du tri, force est de constater que les critères devant amener à ladite exonération ne sont toujours pas connus. Au pire, ceci pourrait amener à un régime de passe-droits. Au mieux, le fait que les dispositions ne soient pas claires dissuade les familles qui pourraient en faire la demande de le faire. Dans ce sens la date limite d’introduction des dossiers proposée, extraordinairement proche du moment où l’information est donnée pour chacune des deux versions du règlement, a déjà joué un rôle dissuasif majeur. Monsieur l’échevin, le mois passé, vous nous affirmiez que nous étions une commune peu chère pour ces frais de garderie. Il s’avère que nous sommes dans le trio de tête des communes bruxelloises les plus chères selon les chiffres recueillis par la FAPEO! Le CDH, grand défenseur des familles, est-il à l’aise par rapport à ça?Les conseillers Ecolo, qui semblaient grands défenseurs du projet lors du précédent conseil, ont-ils pris connaissance de cet élément?Quant au FDF, malheureusement quant on sait que la commune la plus chère d’après le classement que j’ai déjà mentionné est Woluwé Saint-Lambert, où le bourgmestre n’est autre que le président de ce parti, on comprend que ses discours sociaux sont suivis d’actes tout ce qu’il y a de plus opposés. Notons en passant que la sociologie de Woluwé-Saint-Lambert n’est pas exactement la même que celle de Schaerbeek… Monsieur le bourgmestre, interrogé à la télévision sur le dossier, vous aviez répondu de manière laconique que cette réforme permettrait une meilleure qualité du service. Nous
Boom démographique et accès aux soins de santé
Dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre la pauvreté le 16 octobre, le forum bruxellois a organisé une journée de rencontres et de débats sur le boom démographique et ses conséquences sociales dans notre Région. Mon intervention dans les différentes tables rondes concernait le boom démographique et l’accès aux soins de santé. J’ai été ravie de pouvoir participer et échanger des idées sur cette problématiques avec les différents acteurs de terrain. Merci au Forum bruxellois de lutte contre la pauvreté pour cette organisation. Les actes de cette journée » speeddating » et mon intervention seront bientôt disponibles.
Débat sur les indemnités de sortie: C.M y avait renoncé en janvier 2013
Au vu de la polémique sur les indemnités parlementaires,il est important de rappeler que tous les députés n’acceptent pas le pactole de départ. C’est le cas de Catherine Moureaux en janvier 2013.
Des garderies moins fréquentées à cause des nouveaux règlements
Interview de Catherine Moureaux dans la DH du 13 octobre. Elle soutient les parents qui écrivent au bourgmestre de Schaerbeek pour clamer leur mécontentement au sujet ds nouveaux règlements garderies.
Mobilisation des parents à Schaerbeek
Au moins 300 parents présents au Conseil Communal ce mercredi 25 septembre pour protester contre la nouvelle règlementation « frais de garderies et repas chauds »! Cette superbe mobilisation, à l’instigation des comités de parents, a permis un premier recul de la majorité dans le dossier (un nouveau texte a été adopté). Cependant les parents et l’opposition, groupe PS en tête, exigent le retrait du texte et le report des modifications, concertées cette fois, à l’an prochain.
Vie à l’école: de nombreuses familles schaerbeekoises doivent choisir entre renoncement et humiliation.
Cette rentrée des classes commence mal pour un grand nombre de familles à Schaerbeek. Le nouveau règlement en matière de redevances pour les repas chauds, garderies et congés scolaires est d’application. Le collège, prétextant de soulager les écoles d’un travail administratif pénible, a foncé dans des solutions extrêmes, qui vont mettre en difficulté les familles, et en particulier les familles socio-économiquement fragiles. Le règlement en matière de paiement des garderies posera sans doute le plus de problèmes. Penchons-nous sur celui-ci. Il prévoit que les parents choisissent un forfait pour toute l’année, qu’ils paient en une fois au début de l’année, ou en trois fois au cours de l’année. Les montants à débourser d’un seul tenant varient du coup entre 130 euros (enfant schaerbeekois, paiement en trois fois sur l’année) et 480 euros (enfant non schaerbeekois, paiement en une fois). Ceci sera terriblement difficile pour bien des familles. On est loin d’un paiement basé sur la fréquentation réelle des garderies, calculé de manière juste puisque témoignant du service réellement utilisé et qui permettait aux familles d’affiner leur choix, en fonction de leur situation financière et sociale du moment, et en particulier de la situation sur le marché du travail des parents. Car chacun sait qu’aujourd’hui cette situation peut varier très rapidement. Autrement dit, il y a fort à parier que de nombreuses familles n’auront que le choix de renoncer à mettre leur enfant en garderie, en attente de jours meilleurs. Ce choix si il est effectué en début d’année risque d’ailleurs de peser dans la balance si au cours de l’année l’un des parents doit choisir de travailler ou d’entamer une formation. En effet, si les directions d’école se veulent accessibles, dans les faits, pour la plupart des familles schaerbeekoises cela ne sera pas facile d’effectuer les démarches visant à “se donner l’opportunité de changer de forfait”. Notons d’ailleurs qu’il est remarquable que les autorités n’aient pas spécifié que ceci était possible… Donc éviter à tout prix la garderie, et pour cela renoncer à une formation ou à un travail s’imposer encore davantage, en particulier pour les femmes. Sans parler d’en arriver à garder son enfant à la maison le plus longtemps possible, avec toutes les conséquences que l’on en connaît en terme d’acquisition de la langue et en terme de sociabilité pour les plus petits. Quant à l’humiliation, certaines familles seront obligées d’en passer par là: un tarif social a été prévu. C’est évidemment en tant que tel une bonne chose. Sauf qu’il est laissé à la discrétion des directions. Aucun montant fixe n’est mentionné, pas plus que les critères présidant au choix des familles qui y auraient droit. Donc non seulement on charge les directions de faire une enquête sociale, ce qui n’est pas a priori leur rôle, mais en plus, elles ne sont pas encadrées pour cela. Et last but not least, toutes les données sont transmises aux services du secrétaire communal, lui non plus a priori absolument pas destiné à traiter ce genre de données. Il serait intéressant de connaître la position d’une institution telle que la Ligue des Droits de l’Homme sur ce type de pratiques. Qui seront les heureux élus? Après quel parcours? Et que sera-t-il fait des données? Une réforme lourde de conséquences pour les familles, et où transparence et confidentialité font défaut. Merci à notre chère majorité Clerfayt-Grimberghs-Durant, qui décidément “fait du social autrement” Catherine Moureaux Députée bruxelloise PS Conseillère communale à Schaerbeek